LE SAUSSINET
10260 Rumilly-lés-Vaudes
Autrefois, le foyer et la cheminée (suite) On pouvait aussi trier quelques braises pour former sur le devant de l’âtre un foyer secondaire sur lequel on posait la coquelle à trois pattes munie d’un manche à son côté. Le coquemar, gardé constamment devant le feu, fournissait l’eau chaude quand on n’en désirait qu’un peu à la fois ; autrement il en fallait faire bouillir dans un chaudron. Dans la cendre, pouvaient cuire directement les pommes de terre, les œufs, les oignons. On savourait ceux-ci avec un peu de sel ou à la vinaigrette. Parfois intervenait le gril, indispensable pour les harengs salés. Quand il s’agissait d’utiliser la poêle, il fallait accrocher en premier, à la crémaillère, une « servante » sur laquelle la ménagère posait la poêle à long manche dont elle pouvait même attacher la queue, par une ficelle, au bord supérieur du manteau de la cheminée. On
utilisait le gril pour les harengs déssalés. Les coutumes abondent qui sont liées à la présence du feu dans la cheminée, celle par exemple de la bûche de Noël qui devait être assez importante pour durer sept jours, la coutume des douze moitiés d’oignons qui, placés devant l’âtre avant la messe de minuit à Noël, devaient indiquer par leurs pleurs, les mois plus ou moins pluvieux de l’année à venir, celle aussi des douze grains de blé alignés sur la plaque de fonte du foyer chaque dimanche de l’Epiphanie dont on attendait que chacun saute plus ou moins loin à l’intérieur de la pièce pour connaître le mois favorable à la vente du blé. Parler du feu c’est mentionner l’expression « faire chapelle », quand une femme retroussait sa jupe pour chauffer ses jambes devant le foyer. C’est aussi évoquer la façon de faire briller les chaussures : une goutte d’huile sur la brosse, celle-ci contre le pot de fonte pour y recueillir la suie, avant d’astiquer le soulier. C’est aussi dire aussi qu’en cas d’orage, il était indispensable d’allumer le feu dans l’âtre s’il ne l’était pas afin de conjurer le danger de foudre. Bès ou Mahomet ? Avez-vous remarqué, ce personnage barbu, à la chevelure frisée, jambes écartées presque au-dessus de la tête ? Il soutient de ses épaules la tourelle de pierres et briques dont les marches conduisent au-dessus de la grande tourelle nord, celle de l’escalier du Manoir |
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On a dit
qu’il pouvait être le dieu Bés, dieu égyptien, le seul qui soit représenté
de face alors que les dieux des pharaons, comme le dieu Horus ci- contre,
sont toujours dessinés de profil. |
Horus |
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Conclusion d’un historien qui nous a demandé une photo détaillée de cette
curieuse sculpture et qui a remarqué le “turban” qui coiffe le personnage.
Pour l’instant, tenons-nous en à cette nouvelle appellation. Nos vieux mots :
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bou.llote
- La petite porte du poulailler. |
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Rendons à César ...
Le nom de notre village est parfois oublié, remplacé par celui d'une commune voisine, plus importante en renom qu'en superficie. Telle notre forêt, souvent dite "de Chaource" alors qu'elle déborde notre village d'environ 8 km, en direction de ce chef-lieu, englobant le Haut-Tuilot qui, même dans les textes préfectoraux, fait référence à Chaource. Tel, en 1939 et encore aujourd'hui , dans certains documents, le terrain d'aviation provisoire, dit de Saint-Parres les Vaudes, alors qu'il était situé non loin de notre cimetière actuel. Et encore en 1944, ce parachutage dit aussi "de Saint-Parres", dans les Champignelles, un lieudit de Rumilly. On ne prête qu'aux riches. Voir, ci-dessous, à ce sujet, un parcours proposé pour suivre les événements de la guerre 1939-1945
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à RUMILLY Verre de
l'amitié
adresse
courriel : visite.Rumilly@gmail.com |
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Curieux n’est-il pas ? Ce pignon presque tout neuf, dont on croyait qu’il était typique du dernier étage des maisons de villes comme Troyes (ou Chappes), ceintes de murailles, là où on était obligé de construire en hauteur, faute de place au sol. |
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En remontant le temps 1982 - André
Gaugué, ancien déporté, est nommé chevalier de la Légion d’Honneur.
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