10260 Rumilly-lés-Vaudes
LE SAUSSINET
octobre 2011
Il faut savoir qu’ils ont été donnés de façon à indiquer la commune vers laquelle ils dirigent le promeneur : Rue de Fouchères, de Chaource, de Saint Parres, etc...
Certains cependant, respectent l’appellation ancienne. Chemins des Vignes, des Boulins, de la Fondrière, de la Gravière. Voie aux Ânes en direction de Bouilly, de Chappes, de la Vieille Eglise. de la Montée du Bois, rue Robinet, (souvenir de la place du même nom,hérité d’un propriétaire riverain). Places : du Turot, des Anciens Combattants (elle remplace celle autrefois dite de la Bourriquette). Plusieurs indiquent la direction de Chaussepierre, terre des Templiers, là où se trouve la source de la Sainte, autrefois domaine des Mitantier, qui étaient en même temps propriétaires à Bourguignons.
Le respect donc des anciens usages en même temps que le souvenir des lieux et coutumes
Une seule remarque. La “Rue Principale” dont on oublie souvent de préciser qu’elle est celle (du Long du Bois)
Peut-être aurait-il mieux valu lui donner une autre dénomination. lorsqu’en 1989, le conseil municipal a décidé que seraient nommément désignées par leur rue et leur numéro, les demeures des Rumillons
(Que les numéros, dans chaque rue, ne se suivent pas très exactement indique que des espaces sont libres pour des constructions éventuelles).
Les travaux actuellement en cours rappellent que notre église a toujours beaucoup souffert des éléments.
Les 17 et 18 janvier 1739 un violent ouragan détruit le campanile en forme de flèche qui couronne le transept de l’église. Il abat les cloches, entraînant la chute de la voûte de la chapelle Saint Maur, laquelle est depuis murée de bois portant torchis. La rosace et le tympan ne sont non plus épargnés.
1746 Nouvelle rosace au portail.
Le campanile en flèche, est remplacé par un autre plus petit, en forme de cloche qui est, lui encore détruit par un incendie le 22 germinal an VI (12 avril 1798), le feu consume la totalité de la toiture de l’édifice, entraînant destruction de toutes les balustrades de pierre qui en font le tour
Pendant deux ans, l’église reste exposée aux injures de l’air.
Puis, progressivement, selon les capacités financières de la fabrique, avec l’aide des notables et des paroissiens :
1803 : la charpente est achevée, couverte de tuiles qui remplacent les ardoises.
1806 : tuiles reprises sur le clocher, au-dessus des grandes portes..., voûte refaite à l’entrée de l’église
Entre 1811 et 1827 les autres voûtes sont remises en état.
1825 : réparations de la tour.
1860 : la commune gagne le procès des bois. Elle consacre 48 000 F pour les travaux qui restent à faire.
C’est en 1860 que l’église Saint-Martin deRumilly est classée parmi les Monuments
Historiques.
1867 : Le choeur est entièrement remis à neuf. Certains travaux n’ont pas été exécutés, mais hélas remplacés par de nouveaux badigeons. bien mal acceptés par l’autorité de tutelle.
Badigeons anciens... et nouveaux
François Gentil
Jean Colet
Jude
Nos vieux motsbaourder - Tousserbarbotios - Parures, dentelles, etc.basse - Lieu en dénivelébasser - Troubler un liquide en en agitant le récipientbassis bassos - Travaux de peu d’importanceboeû - Boeufbeubeu Niais, taciturnebécron - Petit crochet d’une fourche à plinjons bec-bois - Pivertbécu.yer - Manger du bout des lèvres.
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bécron Faut-il préciser que la fourche à plinjons (à 3 ou 4 dents)était destinée à ramasser les javelles d’avoine. |
C’ est une plante bien connue dont la graine nourrit les petits oiseaux en cage et qu’on trouve représentée sur le retable de la Passion en l’église Saint-Martin de Rumilly.
Une touriste, dernièrement en visite, rappelait que ses parents appelaient cette plante “guérit-tout”. En effet, lors d’une piqure d’ortie par exemple, il suffit de triturer entre le pouce et l’index une feuille de plantain, d’en extraire le jus et de l’appliquer sur la partie sensible pour en être presque immédiatement soulagé
Les historiens de l’art ont pensé que la présence de ce plantain sur certains monuments pouvait être la signature d’un atelier, celui du Maître de Chaource par exemple. Ce plantain qui guérit tout n’aurait-il pas là une signification plus profonde en relation avec le sentiment religieux ? En rapport avec la foi censée guérir les âmes ?
Si tel aspect de notre village, de son patrimoine, de son passé, vous interpelle, si nous avons commis quelque erreur, n’hésitez pas, à nous contacter. Nous avons besoin de l’attention et du soutien de tous ceux qu’intéresse les richesses de notre village. Vous pouvez trouver gratuitement le Saussinet du mois chez le Restaurant du Manoir 15 route de Chaource, 10260 Rumilly-lés-Vaudes
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