10260 Rumilly-lés-Vaudes

LE SAUSSINET

octobre 2011

n° 5

 

Les noms de nos rues

Il faut savoir qu’ils ont été donnés de façon à indiquer la commune vers laquelle ils dirigent le promeneur : Rue de Fouchères, de Chaource, de Saint Parres, etc...

Certains cependant, respectent l’appellation ancienne. Chemins des Vignes, des Boulins, de la Fondrière, de la Gravière. Voie aux Ânes en direction de Bouilly, de Chappes, de la Vieille Eglise. de la Montée du Bois, rue Robinet, (souvenir de la place du même nom,hérité d’un propriétaire riverain). Places : du Turot, des Anciens Combattants (elle remplace celle autrefois dite de la Bourriquette). Plusieurs indiquent la direction de Chaussepierre, terre des Templiers, là où se trouve la source de la Sainte, autrefois domaine des Mitantier, qui étaient en même temps propriétaires à Bourguignons.

    Le respect donc des anciens usages en même temps que le souvenir des lieux et coutumes

    Une seule remarque. La “Rue Principale” dont on oublie souvent de préciser qu’elle est celle (du Long du Bois)

    Peut-être aurait-il mieux valu lui donner une autre dénomination. lorsqu’en 1989, le conseil municipal a décidé que seraient nommément désignées par leur rue et leur numéro, les demeures des Rumillons

(Que les numéros, dans chaque rue, ne se suivent pas très exactement indique que des espaces sont libres pour des constructions éventuelles).

Travaux à l’église

Les travaux actuellement en cours rappellent que notre église a toujours beaucoup souffert des éléments.

Pendant deux ans, l’église reste exposée aux injures de l’air.

Puis, progressivement, selon les capacités financières de la fabrique, avec l’aide des notables et des paroissiens :

C’est en 1860 que l’église Saint-Martin deRumilly est classée parmi les Monuments
Historiques.

1867 : Le choeur est entièrement remis à neuf. Certains travaux n’ont pas été exécutés, mais hélas remplacés par de nouveaux badigeons. bien mal acceptés par l’autorité de tutelle.

 

 

Badigeons anciens... et nouveaux

 

François Gentil

    Certains historiens de l’art ont mis en doute le fait que François, cet illustre maître du XVIème siècle ait pu être l’auteur des apôtres des piliers de l’église Saint-Martin.

   Cette mention (délibération du 20 octobre 1532, citée par le chanoine Lalore : “Envoyé à Polisot le maçon de la cathédrale de Troyes pour marchander à 150 sols la toise, la pierre rendue à Rumilly pour paver l’église”), montre à l’’évidence les relations qui existaient alors entre Troyes, Rumilly et Polisot où les Dinteville, en leur château, accueillaient les meilleurs artistes : peintres céramistes ou sculpteurs de l’époque.

Pourquoi ne serait-ce pas François Gentil ou quelqu’un de son atelier, qui ait sculpté ce portrait de Jean Colet au pilier sud du chœur ?

Et aussi ce sourire de saint Jude à la gauche du Christ    du  portail ?

    Jean Colet

( Il semble cependant que les “plis” des sculptures de nos apôtres soient plus souples que celles des statues communément, à lui, attribuées.

 

                                                                                                                                                                                    Jude

 

Nos vieux mots

baourder - Tousser

barbotios - Parures, dentelles, etc.

basse - Lieu en dénivelé

basser - Troubler un liquide en en agitant le récipient

bassis bassos - Travaux de peu d’importance

boeû - Boeuf

beubeu Niais, taciturne

bécron - Petit crochet d’une fourche à plinjons  

bec-bois - Pivert

bécu.yer - Manger du bout des lèvres.

 

 

bécron

Faut-il préciser que la fourche à plinjons (à 3 ou 4 dents)

était destinée à ramasser les javelles d’avoine.

                                                                                                      

Le plantain

 

    C’ est une plante bien connue dont la graine nourrit les petits oiseaux en cage et qu’on trouve représentée sur le retable de la Passion en l’église Saint-Martin de Rumilly.

    Une touriste, dernièrement en visite, rappelait que ses parents appelaient cette plante “guérit-tout”. En effet, lors d’une piqure d’ortie par exemple, il suffit de triturer entre le pouce et l’index une feuille de plantain, d’en extraire le jus et de l’appliquer sur la partie sensible pour en être presque immédiatement soulagé

    Les historiens de l’art ont pensé que la présence de ce plantain sur certains monuments pouvait être la signature d’un atelier, celui du Maître de Chaource par exemple. Ce plantain qui guérit tout n’aurait-il pas là une signification plus profonde en relation avec le sentiment religieux ? En rapport avec la foi censée guérir les âmes ?

 

Si tel aspect de notre village, de son patrimoine, de son passé, vous interpelle, si nous avons commis

 quelque erreur, n’hésitez pas, à nous contacter.

Nous avons besoin de l’attention et du soutien

de tous ceux qu’intéresse les richesses de notre village.

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