Vachette

Louis Vachette achète en 1922 le château de la Motte. Il le trouve en piètre état et, petit à petit, le restaure en commençant pas les douves qu’il fait calibrer et mettre en eau.

La famille Vachette gardera la propriété de ce château jusqu’en 2005.

vaine pâture

Le vacher prenait ses bêtes en charge le matin. Il les rassemblait au son de sa corne : 40 à Rumilly, 30 à Nicey, 30 au Long du Bois. Il les emmenait paître en vaine pâture c’est-à-dire sur les terres débarrassées de leurs récoltes et sur les prés communaux.

Chacun allait, le soir, à la rencontre de ses bêtes mais celles-ci connaissaient parfaitement leur étable et se trompaient rarement.

van

Voir :  passoir. 

vannes

L’établissement de vannes sur l’Hozain et leur manœuvre ont toujours été l’objet de contestations tant au village qu’avec les riverains d’aval.

En l’an VII, les Hospices de Troyes protestent parce qu’il est question d’établir trois vannes qui risquent de priver d’eau leur moulin du Buisson (Commune de Cormost).

Actuellement subsistent :

 - un barrage et la vanne du moulin du Haut qui permettent de réguler l’eau entre les deux bras de l’Hozain.

 - les vannes du château de la Motte qui, baissées, alimentent les douves de la propriété

 - les vannes qui font communiquer l’Hozain et le fossé Bertaut. Quand l’Hozain est en crue, elles sont levées et laissent s’échapper une partie des eaux qui, sans cela risqueraient d’inonder la partie basse du village.

Varie (la…)

Face à la ferme aux Rats, au départ de la route de Fouchères, en contrebas des Herbues.

Vase

On retrouve le thème des deux oiseaux buvant au même vase :

 - sur une poutre sculptée au rez-de-chaussée du manoir

 - sur certains carreaux vernissés d e l’église.

C’est là, le symbole des deux corbeaux d’Odin s’abreuvant à la coupe d’immortalité. Un symbole qui nous est encore rappelé avec le saint Jean du pilier qui tient en main le calice de poison qu’il but, dit-on, sans en être incommodé.

Vauchers René

Recteur d’école de Rumilly. Dès 1694, il appose sa signature au bas de nombreux actes d’état civil et ce jusqu’en 1709.

Vaudes (route de…)

Le tracé rectiligne de cette voie date de 1900. Le maire de l’époque, Alexandre Dart démissionna pour protester contre le projet dont le tracé empiétait sur ses terres.

Vaudes

Le grand vitrail de notre église indique que Jean Colet était curé de Remilly-sur-Vauldes. Ce Vauldes (avec un « l ») semble confirmer que le nom de Vaudes vient en ligne directe du Wald allemand qui signifie forêt

On peut supposer que, vers le IIème siècle ou le IIIème, une colonie de Germains s’est installée volontairement ou parce qu’elle a été déportée, à l’orée de notre forêt et qu’elle a donné son nom, dans sa langue, au village qui s’implantait là.

C’est en 1308 que notre village compléta le nom de Rumilly avec « lés Vaudes » (près de Vaudes) afin de le distinguer des autres Rumilly, Romilly, Rémilly, nombreux dans le royaume.

Vauréal (abbé de…)

C’est à tort que Fichot attribue à « M. de Vauréal, évêque de Rennes et abbé de Molesme, » la construction du manoir. C’est Pierre Pion un riche boucher troyen qui l’a fait bâtir ou plutôt l’a remis à neuf, et c’est après la mort de celui-ci que les abbés de Molesme en ont repris possession.

veau

Les veaux nés en lune montante sont plus vigoureux que ceux qui naissent en lune descendante.

Vedrée

On dit aussi Verdrée. Prairie qui borde l’Hozain aussitôt le pont Roussel, à droite de la route qui mène à Lantages.

1621 –  Jean Chatron laboureur, a donné 41 cordes de pré lieudit la Verdrée, d’un bout sur l’Hozain d’autre sur les terres de la Grange. 

vendange

Considérant qu’il est d’usage dans la commune d’établir un ban de vendange, la vendange des vignes de Rumilly s’ouvrira le lundi 27 septembre 1858. 

vendredi saint

Voir : lessive

vent

Voir : Rameaux

ventes

On appelait ainsi les lieux de la forêt où étaient adjugés les produits forestiers.

 Le 18 frimaire an III on fait réquisition de tous les citoyens bûcherons pour travailler aux ventes du citoyen Rousselot. 

Voir ; Coin des Ventes

Vérien (route…)

Depuis la route de Montceaux à la sortie du pays, cette route forestière se dirige vers le sud. En fin de parcours, elle se divise en route d’An.neau à droite et route des Tilleuls sur la gauche.

Vérien (ru…)

Il source en forêt de Rumilly, traverse la route de Montceaux et rejoint l’Hozain à Cormost.

vérole (petite…)

Il s’agit en réalité de la variole qui n’épargnait guère nos ancêtres.

Deux des 4  volontaires  tirés au sort an août 1793 sont dits  marqués de petite vérole. 

Véronique (sainte…)

On la voit sur le panneau gauche du retable, aux pieds du Christ, offrant des deux mains le linge sur lequel on dira qu’est restée l’empreinte de la face de Jésus.

verrerie

On a voulu qu’autrefois le château de la Motte ait abrité une verrerie. C’est une erreur qui provient d’une confusion. En effet, Jean Degand était capitaine de la vènerie du roi, officier responsable dans la forêt. On aura donc confondu vènerie et verrerie.

Toutefois il semble qu’une verrerie ait bien existé à Rumilly. En 1686, l’acte de décès du père Philippe précise qu’il travaillait à la verrerie de la Rocatelle et c’est  Mgr du Rousle, gentilhomme verrier de la Vignette  qui signe l’acte au titre de témoin.

Verrier

Ce prêtre succède au curé Adnot en 1916 et exercera son ministère à Rumilly jusqu’en 1928.

veste

1806 – quant aux places du chœur, il est défendu à aucun enfant de les occuper et aux hommes et garçons d’y venir en veste ou autre habit indécent. 

vestibule

Le vestibule de l’école- mairie construite en 1844 et jusque là ouvert, est clos en 1911 de portes en chêne vitrées telles que nous les connaissons.

Victoire Antoinette

Cette cloche, la moyenne donne le sol et pèse 548 kg. Elle a pour patronne sainte Victoire.

Vieille église (chemin de la…)

Il prend de suite à gauche de la route de Fouchères en quittant Rumilly. Il mène à Chappes et rappelle qu’avant la guerre de Cent Ans, Rumilly l’ancien se situait dans la plaine, entre Chappes et le Rumilly actuel, plus près de Chappes que de Rumilly.

C’est pour aider à l’entretien de cette église que Jacques Colet avait obtenu la bulle d’indulgences qui a permis à Jean de quêter pour une église nouvelle.

vielle

Un ange, au portail de l’église, à hauteur de la tête de l’archange Gabriel, joue de la vielle, ancien instrument à cordes et à roue, entraîné à l’aide d’une manivelle.

Vienne (Antoine de…)

Antoine 1er de Vienne était abbé de Molesme de 1511 à 1544. Antoine II son neveu, a pris possession du manoir après la mort de Pierre Pion. On lui doit les médaillons dont il a fait orner les 4 cheminées, parmi lesquelles décorations il faut signaler celle qui, sur fond de coquille Saint-Jacques offre les armoiries des de Vienne.  De gueules à l’aigle éployée d’or membrée d’azur. 

Vierge

Hors les trois représentations de l’Annonciation, la Vierge est représentée en de nombreux endroits dans notre église.

 - Dans la chapelle qui jouxte la sacristie deux statues la représentent ; celle de droite date du XIVème siècle et provient certainement de l’ancienne église ; celle de gauche est celle de sainte Anne apprenant à lire à Marie, sa fille.

 - Au fond du chœur, à gauche, face à saint Martin évêque, statue de la Vierge avec cette mention « Mater Christi. »

 - Le retable, dans son panneau central offre à l’admiration des visiteurs, ce groupe magnifique qu’on a appelé la « pamoison de la Vierge. »

 - Une bannière nous est restée qui lui est consacrée.

 - La plus petite des cloches est placée sous son invocation.

vigne

Il y avait à Rumilly en l’an VI, 33 arpents de vigne (moins qu’à Fouchères, à Lantages et surtout à Chappes et à Villemoyenne). En 1885, 8 ha ½ étaient en pleine production sur un total de 12 ha. La récolte a été, cette année-là de 420 hl. En 1887 elle n’atteindra que 132 hl.

Actuellement, les vignes ont quasiment disparu des Caillots, la partie vignoble de notre territoire.

Villain

Il remplace Hubert Bertin instituteur, en 1831. En 1844, il démissionne et laisse la place à Edme François Noble.

Il a dû éprouver quelques difficultés à percevoir la rétribution mensuelle que lui devaient les parents.  Sur 100 enfants, dit-il, 60 sont en état de payer mais ils ne s’exécutent que difficilement, 20 sont incapables de le faire et les 20 autres sont admis gratuitement du fait du legs du curé Bailly

Au sujet de ce legs il affirme que c’est  une donation plus onéreuse que profitable. 

Villeneuve-sur-Verrien

Ancien hameau de Rumilly, sur la route de Montceaux, entre cette route et le ru du même nom. Il était encore habité à la fin du XIXème siècle.

1660 –  les héritiers d’Edme Degand ont cédé à l’église un quartier et demi de pré lieudit Villeneuve-sous-Verrien d’un bout sur le rupt dudit Verrien. 

Villiers-Merderet

 En 1830 les gardes civiques de Villiers-Merderet aujourd’hui Villiers sous Praslin, s’unissent à ceux de Villemorien, de Virey et de Fouchères afin d’aller, avec ceux de Chappes et de Rumilly, demander des comptes au seigneur de Vaux, probablement suite à l’affaire de la plaine de Foolz . A Chappes, les protestataires se calment et retournent à la maison. La rumeur ne s’éteint pas pour autant.

La justice de Troyes alertée par Guillaume, maire de Chappes, prend l’affaire au sérieux et rencontre à Fouchères les Barséquanais avec lesquels elle décide d’aller faire le siège de Villiers-Merderet.

Sur une information que les ennemis se trouvent campés dans un ruisseau qui va du Poil à Rumilly, on y va.  Pour n’y trouver tout bêtement que des têtes de saules. Farce ou légende ?

vingtième

Impôt autrefois levé sur les biens et correspondant au vingtième du revenu.

vioze

Un lieu situé en partie basse, par où s’écoulent les eaux en temps de pluie.

1760 – une noue ou vioze

Vitel Jean

Jean Vitel est seigneur de Chaussepierre en 1491. Ses armes sont d’azur au chevron d’or accompagné de trois roses du même.  On peut les voir peintes à la voûte du transept nord de l’église, à cette exception près que les roses ne sont pas d’or mais de gueules.

volailles

En 1892 on comptait à Rumilly 2 583 poulets, 157 oies, 151 canards, 22 dindes, 9 pintades, 219 pigeons et… 988 lapins.

volontaires

1793. A Rumilly, dans un chapeau, sont déposés autant de bulletins blancs sauf 11 « sortis » qu’il y a de noms sur la liste des citoyens aptes à servir la république. Chacun, appelé dans l’ordre alphabétique des noms de baptême, tire son bulletin. Autant de citoyens ayant hérité du bulletin « sorti, » autant de volontaires.

Comme la réquisition ne suffit pas à équiper ces hommes, la commune reçoit l’ordre de compléter par 9 habits, 33 chemises, 22 paires de bas de laine, 22 cotes, 11 paires de guêtres, 11 chapeaux, des brosses, peignes et gibernes.

voûtes

Les voûtes de la travée centrale de l’église atteignent 13 m de hauteur alors que celles des bas-côtés ne s’élèvent qu’à 6, 50 m du sol.

Vuibert André

Il assure la fonction de maire en 1941, après le décès de Léon Singoth, avant qu’Auguste Brunon soit nommé à ce poste.

Vuibert Jean-Joseph

Né vers 1753, Jean-Joseph Vuibert est élu maire de Rumilly dès 1792. Après la constitution de l’an III il exerce la fonction d’agent municipal pendant 3 ans puis reprend le titre de maire après que la constitution de l’an VIII a eu rétabli dans leurs attributions les maires et conseils municipaux.

En 1811, il démissionne. Il meurt en 1831.

Vuibert Léon

Ancien greffier du tribunal de Commerce à épernay, né à Rumilly en 1857. Par testament, il fait don d’une horloge à installer au clocher de l’église. Ses héritiers se conformeront aux termes de ce testament en 1927.

Vuibert-Lhermey Janine

Elle prend en charge, en 1949, l’école des petits. Elle accomplira la totalité de sa carrière à Rumilly jusqu’à sa retraite en 1982.

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