Napoléon III

1856 Les maires et membres du conseil municipal de Rumilly les Vaudes... ont l’honneur de déposer au pied du trône de votre majesté les hommages de leurs respectueuses félicitations à l’occasion de la naissance du prince impérial.

L’avènement au trône de votre majesté a rendu à la France l’ordre que les factions coupables lui avaient enlevé. Bientôt elle lui devra aussi les bienfaits de la paix et la naissance d’un prince vient lui assurer un avenir calme et heureux.

Le jour du baptême, 100 kg de pain ont été distribués aux pauvres de la commune.

Naudin Maurice

Il est élu maire en 1945 et remplace Auguste Brunon. C’est pendant l’un de ses mandats que sera construit le groupe scolaire. Marcel Singoth lui succédera en 1965.

Navarre Savinien François

Gradué en théologie de l’Université de Paris, il succède en 1779 au curé Henrion. Sa rigueur janséniste égalera celle de ses deux prédécesseurs.

Après qu’on l’a eu, après 1789, privé du revenu de ses dîmes et de la rente que lui procurait la location d’une ferme, le district fixa son traitement annuel à 1218 livres.

Comme il ne prête le serment civique qu’avec réserves, il est remplacé le 15 mai 1791 par Joseph Vincent Gabiot. Considéré comme prêtre réfractaire, les meubles qu’il avait entreposés chez divers habitants sont vendus. Il est alors accueilli par Mme Charpy à la Rocatelle. On dit qu’en ce domaine isolé, il pouvait se soustraire assez facilement aux recherches d’autant qu’un souterrain (?) lui permettait de gagner la forêt si besoin était.

navette

La graine de navette fournissait l’huile pour les besoins alimentaires. On en a planté 1 ha en 1885.

neige

 - La neige d’avril est appelée neige du coucou. - Il ne faut pas enterrer la neige en labourant. Ceux qui ne respectent pas cette prescription risquent de voir les pavots croître bien mieux que le blé.

 - Neige de février vaut du fumier.

 - La neige qui ne fond pas en attend d’autre.

néocomien

Couche géologique du crétacé inférieur à laquelle appartient le sous-sol du village.

Nicey

Hameau de Rumilly qui prolonge le village sur la route de Montceaux-lés-Vaudes.

Nicey (le champ de…)

Cette contrée est comprise dans l’angle ouest formé par le chemin de Chaussepierre et la voie aux Ânes.

Le chemin du champ de Nicey double, au départ, le chemin qui mène à Chaussepierre.

Nicey (plaine de…)

On appelle plaine de Nicey, cette partie du hameau qui sépare la route de Montceaux et la forêt, dans laquelle existe encore une mare.

Nicolas

Curé de Rumilly au 13ème siècle ? En 1283, il donne une vigne au prieur de Fouchères.

Nicolas (saint)

 - A saint Nicolas est dédiée la 4ème chapelle de notre église, sur la gauche. Le tableau qui représente le saint a été peint par Shedler en 1744. Le retable et d’autel et le coffre en tombeau sont l’œuvre d’Alexis Harion (1741) ; ils ont été restaurés en 1771.

Vers 1810, les bancs de cette chapelle étaient ceux de la famille Dessaint-Paillot du château de la Motte.

 - A la Saint-Nicolas, on n’allumait jamais le four à pain. Le feu serait sorti du four si on avait cuit ce jour-là.

Voir : bannière  , bâton   de confrérie.

Noble Edme François

Il prend en charge l’école de Rumilly en 1844. A l’appui de sa candidature il a présenté son brevet de capacité et un certificat de moralité délivré par le maire de Beauvoir.

Outre s’occuper des enfants, il doit sonner l’angélus, nettoyer les chanlattes et les voûtes de l’église, parer les autels les jours de fêtes, accompagner le curé dans ses fonctions, apprendre le plain-chant à deux enfants chaque année et mesurer les terres des habitants ou fermiers en cas de contestation avec les moissonneurs.

Noël

 - « On allait à la messe de minuit la lanterne à la main. Le cloche appelait les fidèles par trois sonneries successives ».

 - On pouvait prévoir le temps pour les douze mois à venir en suivant l’évolution des jours qui séparent la Noël des Rois. A janvier le temps du 26 décembre, pour juin celui de la saint Sylvestre ; celui du 1er janvier annonçait la tendance pour juillet, etc.

Voir : bûche,   charbon,   oignons

Noël de Buchères

En 1687, le domaine de la Motte lui est adjugé.

noix

A la Sainte Madeleine, les noix sont pleines ;

A la Saint-Laurent, on fouille dedans.

Inutile de cueillir les noix à la Sainte Madeleine, il faut attendre la Saint-Laurent, époque à laquelle elles sont bonnes à consommer.

Normands

La légende dit qu’ils ont remonté la Seine jusqu’à Chappes.

Ce qui est certain c’est qu’en 888 les reliques de saint Loup ont été transportées de Troyes jusqu’à Chappes pour y être mises à l’abri ; elles y sont restées pendant 3 années.

C’est depuis ce temps que les Chappois ont été appelés les Loups.

notaires

Des notaires ont œuvré à Rumilly avant la Révolution.

Parmi eux, Edme Charles Mignaut (1756-1779) - Antoine Bourotte, décédé en 1787.

Noues (les…)

Il s’agit de la contrée que parcourt le fossé Bertaut. C’est une région basse qui recevait autrefois, naturellement, les débordements de l’Hozain.

1768 un quartier lieudit les Nouës.

Voir : vioze  .

Noues (canal des…)

Dès 1865, on parle d’un canal propre à déverser le trop plein de l’Hozain. Grâce à des vannes appropriées, cet ouvrage qui relie l’Hozain et le fossé Bertaut, sert d’exutoire à la rivière en temps de crues.

Ce canal et ses vannes - quand l’Hozain charrie trop peu ou beaucoup d’eau - alimentent de nombreuses et perpétuelles contestations entre Rumilly et les communes situées en aval.

nourrice

Quand un bébé perçait sa première dent, l’usage voulait que la nourrice reçoive un cadeau de la part des parents de l’enfant.

nourrisson

Les enfants mis en nourrice ont toujours été nombreux à Rumilly, soit placés par l’Hôtel-Dieu et plus tard par l’Assistance publique, soit confiés par des particuliers, le plus souvent troyens.

En 1850, sur 23 décès, 7 concernent des enfants de l’hospice âgés de moins de deux ans.

novales

Dîmes que le clergé percevait sur les terres nouvellement défrichées.

noyades

1785 - André Detroyes noyé dans une mare d’eau à Nicey.

1753 - Marie Coffinet trouvée noyée dans l’Hozain.

1701 - La fille de Jean Doussot.

Hélas, d’autres encore, plus tard.

nuisibles

En 1894, biches et cerfs sont classés parmi les animaux nuisibles. En 1901 on organise dans notre commune, deux fois le mois, des battues destinées à détruire sangliers et cerfs qui s’attaquent aux blés, aux seigles, aux vesces et qui même, rongent l’écorce des jeunes arbres fruitiers.

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