Babeau Auguste Pierre

Directeur des postes à Troyes, héritier de M. Lerouge légataire universel du curé Henrion,   il fait don du presbytère (début du XVIIIème siècle) et offert 900 f de rente aux sœurs de la Providence à charge pour elles de désigner deux des leurs pour tenir l'école destinée uniquement aux filles.

badigeons

Les badigeons qui recouvrent les murs et les voûtes de notre église ont été exécutés en 1867 aux lieu et place d'autres travaux, notamment de maçonnerie.

En 1870 ; alertée par l'administration des Bâtiments historiques, la commune a fait semblant de s’émouvoir, elle a fait rédiger un rapport et engagé des poursuites contre l'entrepreneur qui n'avait pas respecté son contrat.

Le rapport dit pis que pendre de ces badigeons. Exécutés au rebours du bon goût et de plus avec des matières grossières, à peine seraient-ils placés sous une halle. Leur durée est de quatre années ; encore d'ici là, ils se détacheront par parcelles jusqu'à ce que leur décrépitude achève de souiller le monument qu'il eût beaucoup mieux valu laisser au ton pierre.

Et encore, lu dans un journal au lendemain de la célébration du quatrième centenaire de l'église. Pourquoi faut-il qu'au milieu d'un lamentable badigeon, un amas de macarons en forme de croix, d'étoiles et de croissants, rompe la pureté des lignes de ces ogives ?

Ces badigeons subsistent plus de 100 ans après et on les considère actuellement comme un reflet de l'époque où ils ont été exécutés.

C'est en 1784 qu'on avait procédé au déblanchissage de toute l'église.

bail

Bail des terres de la fabrique : bail passé devant Lemaire (notaire) le 10 mars 1769 pour 9 années qui ont commencé aux sombres de la présente année à raison de 179 livres que les dits preneurs (Edme Juif et Jean Coffinet, Claude Debure, François Testard, Jean-Baptiste Tallon, Elisabeth Collet et Marie-Anne Gauthier veuve d'Eustache Haillot) s'obligent solidairement de payer chaque année aux dits marguilliers    à la Saint Martin d'Hiver de chaque année et aux clauses et conditions mentionnées dans le dit bail, de bien cultiver, fumer les terres, sans les désaisonner, planter et entretenir les entes (arbres fruitiers) dans les terres qui peuvent en porter, …remplacer celles qui périront en sorte que les dits champs soient garnis à l'expiration dudit bail, ainsi que de planter des plants de peupliers au bout des prés qui aboutissent à la rivière.

bailli

La fonction principale du bailli était de représenter le roi sur le territoire du bailliage. Il recueillait les impôts que percevait le procureur    fiscal. Il présidait le tribunal du bailliage.  Il convoquait le ban et l'arrière-ban.

A Rumilly, le bailli est le plus souvent bailli-gruyer car il est gestionnaire de la forêt royale.

Rumilly étant un bailliage secondaire donc de moindre importance, le prévôt    remplace très souvent le bailli. Souvent aussi, c'est un lieutenant du bailli de Troyes qui fait fonction d'officier de justice.

1764 - Item le siège de Rumilly les Vauldes, qui est siège particulier dudict Bailliage de Troyes ; auquel il y a un lieutenant    particulier dudict Bailliage et Prévost en garde de part le Roy ; et s'exerce la justice dudict Rumilly, accumulairement avec les Officiers des religieux, Abbé et couvent de Molesme.

1764 - Nicolas Martin du Tronchet, avocat au parlement, prévôt du roi, juge ordinaire civil et criminel, commissaire enquêteur en la prévôté royale de Rumilly-les-Vaudes pour la vacance du bailli et tous autres offices du bailliage.

1785 - ...noyé dans une mare d’eau à Nicey. La justice s’étant transportée sur la requête de Me Bourote    procureur fiscal  en cette prévôté royale, M. Jean Clément faisant fonction de lieutenant en ladite prévôté et assisté de son greffier ordinaire, ayant oui un grand nombre d’habitants de cette paroisse, a reconnu ledit corps pour être véritablement celui dudit André Detroyes.

Bailly Claude, Noé

Curé de Rumilly, il succède à Jean Tallon décédé en 1694. Il adhère à la doctrine janséniste. Très dur pour lui-même ; il exige pour ses paroissiens la même rigueur.

Dès 1729, malade, il partage les soucis de la cure avec son vicaire Barthélemy Henrion. Le 11 décembre 1736, celui-ci le remplace officiellement.

En 1738, Claude Noé Bailly abandonne le revenu de diverses terres en faveur des enfants pauvres qui n'ont pas les moyens de payer le maître ou la maîtresse d'école et d'avoir des livres.

Il décède le 24 janvier 1742, à l'âge de 85 ans.  Il est inhumé dans le cimetière (ancien) près de la croix.

Balavoyne  (Jean de...)

En 1536 le fermier des de Vitel (à Chausse Pierre   ) est Jean de Balavoyne.

En 1570 sa fille épouse Pierre de Richebourg,    son fils Jean se marie avec Diane de Picot.   Les Richebourg et les Picot sont présents dans l'histoire de la Rocatelle et celle de la Motte-Rumilly.

balle pourrie

Jeu collectif en usage à l'école dans les années 1940.

Deux équipes s'affrontent en deux lignes qui se font face. L'un des joueurs du " dessous " donne la balle à un joueur du " dessus ". La première équipe s'enfuit jusqu'à une ligne délimitée à l'avance. La seconde la poursuit.

Si un joueur de l'équipe du dessous est atteint par la balle, le jeu s'inverse.

Le joueur qui  tire et ne frappe aucun adversaire est dit pourri . Il quitte le jeu, qui continue jusqu'à épuisement de tous les joueurs d'une équipe.

L'équipe gagnante prend le dessus pour la partie suivante.

Balson Luce

Né à Rumilly, chef d'escadron en 1808, il est promu dans l'ordre de la légion d'honneur le 7 juin 1821 à la suite de la résistance qu'il oppose aux Prussiens en 1814. Il défendait alors un important matériel entreposé dans le fort de Ham.

balustrades

 - Les balustrades extérieures de l'église protègent les passages qui permettent l'accès aux combles, au-dessus des voûtes. La plupart d'entre elles ont disparu ; elles ont été détruites lors de l'incendie du 22 germinal an VI. Avant cette date, d'autres balustrades, de pierre elles aussi, couronnaient le toit de l'église qui était alors recouvert d'ardoises.

 - La balustrade de bois tourné qui clôt la chapelle des fonts baptismaux porte la date du 25 février 1619.  On y peut lire la mention : Saint Claude, priez pour nous.

 - Au-dessus de l'escalier du manoir, la très belle balustrade qui borde la dernière marche rappelle les balustrades extérieures de l'église, à cette différence près qu'elle est ajourée et, par là, plus élégante.

ban

C'est une publication solennelle qui annonce, défend ou ordonne.

On n'avait pas le droit de commence à vendanger sans que soit proclamé le ban de vendange. Avant un mariage, on en publie les bans.

Autrefois le roi, par l'intermédiaire du bailli convoquait le ban et l'arrière-ban c'est-à-dire enjoignait à tous ses vassaux d'avoir à se présenter pour le service des armes. C'était pour lui l'occasion de compter ses hommes, de vérifier leur équipement et de procéder à l'organisation de son armée.

 - Le dimanche 2 septembre 1674 …au palais royal de Troyes est tenue la première séance  du ban et arrière-ban du baillage de Troyes par Charles Largentier bailli de Troyes …et le samedi 8 septembre à deux heures de l'après-midi, les gentilshommes se présentent  …Georges de Regnard    seigneur de la Motte remontre qu'il ne peut servir, ses chevaux ayant été saisis et son fief étant en bail judiciaire, et requiert surséance et provision de mille livres sur son bien pour fournir son équipage selon sa qualité.

 - La vendange dans les vignes de Rumilly lès Vaudes s'ouvrira lundi 27 septembre (1858) Le présent ban de vendange sera publié à son de caisse dans la commune et les hameaux en dépendant. Les contrevenants à la fixation du présent ban seront poursuivis conformément à la loi.

bancs d'église

Les bancs de notre église ont été installés en 1750 par Claude Dutertre menuisier à Rumilly.

Les bancs auront de hauteur, deux pieds dix pouces ou trois pieds si on le souhaite et deux pieds de largeur pour le siège qui sera soutenu par une traverse emmanchée dans les deux pieds de côté.

Ces bancs étaient autrefois soumis à location et celle-ci constituait un revenu pour la fabrique En 1810 les places furent offertes au plus offrant et dernier enchérisseur sans aucune préférence ni réserve quelconque. Il était stipulé que ces places seraient héréditaires, réservées aux enfants seulement du décédé, les garçons pour les places des hommes, les filles pour celles des femmes, sans que les petits-enfants puissent rien prétendre, encore moins un gendre ou une bru.

Dans les actes de catholicité du XVIIIème siècle, il n'est pas rare qu'un acte de décès indique que le défunt a été inhumé en l'église, proche son banc.

En 1817, la première place du banc du chœur, du côté de l'évangile, banc du ci-devant seigneur, est accordé au secrétaire de la municipalité.

Baniard

Curé de Rumilly, cité en 1361.

bannières

Il existe en notre église 5 bannières.

 - Une première est consacrée à saint Nicolas    et à saint Barthélemy , patron de la paroisse, réutilisation d'une ancienne bannière de la Société chorale de Louviers dont a été conservée la lyre. Il s'agit de la bannière des garçons.

 - La seconde honore saint Éloi  ,  patron des agriculteurs ; elle porte sur son autre face : Notre Dame des champs, priez pour nous.

 - Une troisième est consacrée à la Vierge. Celle des jeunes filles probablement.

 - La quatrième présente une hostie étoilée au-dessus d'un calice ; elle est datée de 1876.

- La dernière n'est brodée que d'un seul côté et dédiée à saint Martin, patron de l'église ; elle été offerte en 1836 à l'occasion du mariage de Pierre Antoine Recoing et de Adélaïde Babeau.

baptême

 - A l'occasion du baptême du prince impérial (1855) on a distribué 100 kg de pain aux pauvres de Rumilly.

 - En 1887, pour le baptême des cloches nouvelles, comme pour le baptême d'un enfant, des dragées ont été distribuées par M. Paillot    maire et parrain de la grosse cloche.

- Autrefois, l'enfant, garçon ou fille, porté au baptême était habillé de blanc et coiffé d'un bonnet de circonstance. Il était baptisé dans les jours qui suivaient immédiatement sa naissance.

Voir : porte du baptême.

baratte

Deux sortes de barattes ont été utilisées à Rumilly pour la fabrication du beurre, la baratte verticale dans laquelle la crème était battue à l'aide d'une sorte de pilon et la baratte horizontale ou baratte normande, sorte de tonneau avec palettes à l'intérieur et manivelle à l'extérieur.

Barbe (sainte...)

Sainte Barbe, patronne des artilleurs et des pompiers est représentée deux fois en l'église Saint-Martin.

La première statue se trouve à l'extérieur, accolée à la tourelle du clocher. La seconde fait face à l'autel de sainte Catherine,   dans le transept sud.

Si la tour qui accompagne cette dernière comporte bien 3 fenêtres (en l’honneur de la Trinité), celle de l'extérieur n'en comporte qu'une mais, en revanche, est coiffée de trois petites tourelles en encorbellement.

Barthélemy (saint...)

C'est le saint patron de la paroisse. Il n'est curieusement pas celui de l'église.

La seconde chapelle, à gauche après l'entrée, lui est dédiée : l'autel et le retable de cette chapelle ont été créés par Alexis Harion    en 1740 ; le tableau qui surmonte l'autel représente le saint avec un couteau à la main, instrument de son supplice.

La statue du troisième pilier gauche le montre aussi avec un couteau en main (dont il ne subsiste que le manche).

Un médaillon lui est consacré dans une verrière de la sacristie.

Il partage une bannière    avec saint Nicolas.

Saint-Barthélemy (massacre de la...)

Jusqu'au XIXème siècle, on a célébré en notre église, en souvenir du massacre de 1592, un service funèbre avec tentures, représentation et quatre cierges.

Saint-Barthélemy (croix ...)

La croix Déboschée a reçu le nom de saint Barthélemy parce que son ancienne appellation pouvait prêter à mauvais propos.

Elle se situait hors forêt, hors du bois, d'où son nom, à la limite de la parcelle 22 de la forêt communale et des Épinottes.

Bas (prés d'en...)

Ils se situent à l'est de la Voie des Prés, à l'endroit où elle se dirige vers Chaussepierre.

C'est là qu'on a récemment trouvé (1990) un sceau représentant une croix ancrée, qui est de la maison de Chappes

Bas (le ... de la montée.)

Lieudit cité en 1768.

bâton de confrérie

Les derniers bâtons de confrérie, en très mauvais état, ont disparu vers 1970. Modelés en plâtre et dorés, ils avaient remplacé des bâtons en bois sculpté.

bâton de foulon

Sorte de massue, légèrement courbe, attribut de Jacques    le Mineur, au 5ème pilier droit dans le chœur de l'église.

battage

Mme Jeanne Vuibert a connu, dans sa grange, l'emplacement où les chevaux tournaient en rond pour battre le blé, un procédé qui n'a pas dû être couramment pratiqué à Rumilly contrairement au battage avec des fléaux.

Le tripoto vint ensuite, mu par un cheval qui marchait sur un plan incliné. Avant qu'apparaisse la machine à vapeur qui se substitua à l'animal.

baume d'acier

Quand une dent faisait trop souffrir, le remède le plus efficace était le baume d'acier.

L'expression dit bien ce qu'elle veut dire ; il suffisait en effet que la dent soit arrachée pour qu'elle ne fasse plus mal. (?)

Voir : maux   de dents.

Bavarois

Chevau-légers venus de Bavière. Ils ont occupé la commune de Rumilly en 1815. Il leur a été fourni du blé, de l'avoine, du fourrage, des moutons, du vin, du cuir, une grande caisse, le tout pour la somme de 297,40 francs.

Beauger Liliane

Elle a pris en charge la classe maternelle nouvellement créée en 1976 jusqu'à sa retraite en 2003.

Beaurieux Anthoine

Maître d'école, il signe au registre des baptêmes, mariages et inhumations de 1711 à 1713.

bécasse

Jean et papa discutaient sur les façons de capturer les bécasses.

Le mieux, dit Jean c'est de prendre une écumoire, de l'attacher à l'extrémité d'un bâton et d'attendre le passage des bécasses.

Quand l'une d'elles passe, tu tends ton engin et l'oiseau se prend le bec dans l'un des trous de l'ustensile.

Avec un marteau, tu rives de l'autre côté et tu guettes une autre proie.

Bécasse en sac,

Bujon t'attend.

    Extrait du journal scolaire Coopa.

Bégat.

 Voir :  Le Bégat.

béhourd

On devait entendre par là ce qu'on appelle aujourd'hui une perche, jeune tige d'arbre élancée.

1414 - Les habitants de Rumilly avaient le droit de prendre en forêt mort bois comme charme, tremble, béhourds, épine et autre bois.                   

Beigue Edme

Il est signalé, recteur d'école en 1692 et 1693

bélier

Sur les armes des Festuot    on distingue 3 têtes de bélier. On peut les voir sur un blason qui rassemble par moitié les armoiries de Pierre Pion et celles de son épouse et qui sont sculptées sur une poutre du rez-de-chaussée du manoir.

Béline (sainte...)

La légende dit que cette jeune fille, poursuivie par le seigneur de Landreville et refusant ses avances, aurait été tuée par son persécuteur.

A l'endroit de son supplice une source a jailli qui existe encore actuellement et au fond de laquelle les cœurs purs peuvent apercevoir trois gouttes du sang de la jeune martyre.

Notre église possèderait des reliques de cette sainte en la chapelle saint Claude.

bénitier

 - Celui qui est placé à l'entrée de l'église a été fondu comme le sont les cloches. Ce n'en est pas une comme on le dit parfois. N'a-t-il pas trois pieds ainsi que deux poignées ? Il est orné des armes de France.

 - Le bénitier de la chapelle Saint-Jean est un tridacne, mollusque des mers chaudes, probablement celui dont se servait Jean Colet ; il est situé près de la porte qui ouvrait sur son presbytère,

Benoît (sœur...)

Sous le ministère du curé Henrion,   Thomasse le Gras dite sœur Benoît, s'occupe de l'instruction des filles.

Elle habitera sur la fin de sa vie et jusqu'en 1773 en face de l'église, vis à vis le cimetière, sur la ruelle du Moutier  .

Son acte de décès signale qu'après s'être consacrée à l'éducation des filles de cette paroisse et après avoir rempli cette fonction pendant 34 ans avec autant de zèle que de désintéressement, ayant édifié toute la paroisse par ses bons exemples et la régularité de sa vie, elle est décédée à l'âge de 78 ans.

Elle aura donc été, depuis 1739, la première responsable d'une école de filles à Rumilly.

berceau

C'était généralement une balle en osier qui servait de berceau pour les bébés d'autrefois.

berger

En 1684, Claude Renon était berge du troupeau de berbis.

En 1759, Joachim Defer, berger à la Rocatelle, décède.

En 1764, décès de Pierre Motard, berger du Bochot. Il est âgé de 70 ans.

En 1809, Edme Paulin, berger, recevait un sou par bête qu'il prenait en charge chaque matin et qu'il rendait chaque soir à son propriétaire.

Bernard (saint ...)

On attribue à saint Bernard deux " miracles " en notre région vaudoise.

 - Un chapiteau du portail de l'église de Fouchères rappelle qu'il aurait remis sur pieds un enfant tombé d'un arbre et qui se serait cassé les membres inférieurs.

- A Vaudes, il aurait guéri une fille boiteuse et muette de naissance.

Bertaut (fossé...)

Déjà cité en 1768, il a été creusé dans la région des Noues afin qu'y puisse s'écouler le trop plein de l'Hozain en période de crues.

 Sa pente est malheureusement très faible. Sa remise en état et son entretien sont périodiquement mis à l'ordre du jour.

Il doit son nom à un habitant de Rumilly ; on ne sait s'il s'agit d'un propriétaire ou encore de celui qui en a effectué ou fait effectuer le creusement.

Bertin Hubert

Il est nommé instituteur à Rumilly le 15 août 1817. Il remplace Edme Théroine.  

Outre faire la classe, il doit :

 - sonner tous les jours l'angélus, matin, midi et soir

 - parer les autels les jours de fête,

 - accompagner le curé dans toutes ses fonctions,

 - apprendre le plain-chant à deux enfants les mieux disposés,

 - mesurer gratuitement les terres et prés de ceux qui en auraient besoin.

Les laboureurs lui doivent chaque année un boisseau de bled-froment, chaque manouvrier 20 sols et 10 sols les femmes veuves

Il ne sera soumis à aucune imposition et on ne lui demandera aucune corvée.

En mai 1831, il démissionne.

Bertrand Charles

Recteur d'école à Rumilly de 1683 à 1686.

Bertrand  (Docteur...)

Longtemps installé à Saint-Parres-lés-Vaudes, le docteur Bertrand, dans les années 1940, était bien connu pour être assez original. Bien connu aussi et surtout, pour les actions qu'il a menées contre la tuberculose.

Bertrand Marie Jean Théophile

Ce nouvel instituteur arrive au village le 29 septembre 1878, venant de La Loge-aux-Chèvres. Il a 30 ans.

En 1885, il confectionne un chasse-neige qu'il met à la disposition du maire Paillot   . Dès que la neige a été tombée et on sait qu'elle a atteint 30 à 40 centimètres d'épaisseur, les routes situées sur la commune ont été promptement déblayées et rendues commodes à la circulation.

Bès

Ce serait le seul dieu de l'ancienne Égypte qui soit représenté " de face ". Ne serait-ce pas lui qui, bras et jambes écartés, supporte la petite tourelle au damier champenois du manoir ?

betteraves

Avant qu'on les sème avec un semoir, on les semait à la main, sur les rayons, derrière la charrue

beurre.

Quand le lait était trait, on en remplissait des pots de grès dans lesquels il mûrissait. Deux ou trois jours après, on levait la crème avec une écumoire et on la déposait dans un beurrier, sorte de pot qui possédait, près du fond, un orifice obturé par une cheville de bois et par lequel on pouvait évacuer le petit-lait.

Tous les 8 jours, la crème était battue dans une baratte  . Le beurre était ensuite lavé puis partagé en mottes d'une ou d'une demi livre, moulées, placées sur des feuilles de platane et décorées à la fourchette.

Il était rarement consommé par les producteurs mais généralement, soit porté au marché soit vendu au cossonié.  

Bézanger

Curé desservant, en 1808.

Bichinet

Lieudit oublié. 1768 - un demi quartier de pré, lieudit Bichinet

bicyclette

M. Douet acquiert son premier vélo vers 1892. Les jantes (pleines) de cet engin se décollent mais une bonne ficelle les maintient en place.

On lui offre un pneu ; il le refuse car il craint de ne pas savoir le gonfler. Quand enfin il l'accepte, il peut constater que ça roule vraiment bien.

biens nationaux

Déclarés biens nationaux, le manoir, deux moulins et des terres furent adjugés à Nicolas François Labille, pour 150 200 livres. La terre de la cure échoit pour 7925 livres à Claude Rousselot le Jeune de la Chapelle d'Oze. Edme Roger de Vougrey et Edme Gauthier marchand à Rumilly obtiennent la vigne du curé pour 315 livres.

Adjudications des 7 février, 29 mars et 3 décembre 1791.         

Bientz (R P...)

Il succède au chanoine Jactat pour le service de l'église de Rumilly. (1946-1948) A partir de 1946 et jusqu'en 1969, les prêtres desservant Rumilly seront logés au presbytère de Fouchères.

Blanche (croix...)

Cette croix est indiquée sur le cadastre de 1836. Elle se situe à l'ouest de la route du même nom qui aboutit au Haut-Tuilot.   Elle a remplacé la croix des Six Vingt Arpents.

blanches

Voir : terres   blanches.

blaude

Les hommes vêtaient la blaude à l'occasion de certaines fêtes Peu d'hommes la portaient encore, en 1887, lors du baptême des nouvelles cloches.

Blavoyer Jules

En 1806, les bancs de la chapelle sainte Brigitte sont attribués à M. Blavoyer de Chaussepierre.  

En 1887, la moyenne des cloches, Victoire Antoinette, a eu pour parrain Jules Blavoyer, propriétaire de Chaussepierre demeurant au château de Foolz à Bourguignons. La marraine était Blanche Lhuillier son épouse.

L'un de ses ancêtres, Arsène Blavoyer, propriétaire à Foolz, avait été élu représentant du peuple en 1848.        

blé

 - Les semences de blé étaient chaulées  sur le plancher du grenier avec une pelle de bois. Après avoir bien mélangé les grains et le sulfate de cuivre, on faisait une croix sur le tas avec le manche de la pelle, cela pour attirer la bénédiction divine sur la récolte à venir.

 - On ensemençait en froment : 354 ha en 1885, 320 ha en 1892, 134 ha en 1942.

Voir : Épiphanie  .

bleu (pont...)

Il s'agit en fait de deux ponts contigus. L'un enjambe le fossé Bertaut, l'autre, le canal qui relie l'Hozain à ce fossé. La balustrade en devait être autrefois peinte en bleu. (?)

Bochot (le...)

Hameau de Rumilly situé à la sortie du village, ancienne ferme, sur la route de Lantages. Ce nom vient d'un lieu autrefois boisé.

bœufs (pré aux ...)

Chaque année, des charretiers de la Nièvre venaient à Rumilly pour y débarder les chênes de la forêt. On les nommait les boeutiés, qui étaient obligés parfois d'atteler douze bœufs pour sortir un chêne des Épinottes

Le Pré aux Bœufs situé sur la rive gauche de la fausse rivière, en amont de la Gravière, tient son nom de ce que ces animaux y paissaient lorsqu'ils étaient au repos.

bois

La surface boisée sur le territoire de Rumilly était estimée à 4290 arpents en l'an V. Actuellement, le cadastre enregistre 2215 ha.

Bois l'Abbé et Bois le Roi

Ces deux contrées de notre forêt tirent leur nom du fait qu'après le contrat de pariage de 1250, les revenus forestiers ont été partagés entre les abbés de Molesme d'une part et le comte de Champagne d'autre part. Le roi a, par la suite, hérité du lot que possédaient les comtes.

boiseries

Le curé Degand a fait repeindre, vers 1830, les boiseries du chœur dans le style des boiseries du sanctuaire Nous ne savons pas quand ces boiseries ont disparu.

boisseau

Anciennement, le boisseau contenait 16 pintes mesure racle mais ce boisseau était bas et fort large aussi le comble devait en être considérable.

Ensuite, le boisseau a été porté à 20 pintes et un peu plus, y compris le comble et on le mesurait comble. A présent on le mesure racle.

 Voir : dîme  .

Bollée Jean-Baptiste

Il a refondu, en 1770, quatre petites cloches qui occupaient le campanile   du transept de l'église. Il s'était engagé à les proportionner et égaliser pour obtenir un son concordant à dire de musicien expert

Originaire de Brevonnes en Haute-Marne, il avait son atelier à Chappes.

bonheur

Quand un bébé venait de naître, lui glisser dans la main une pièce de monnaie permettait d'augurer pour lui et pour toute sa vie, argent et bonheur.

Cette coutume était encore en usage en 1924, année de naissance de Roland Brunet.

Bonne Âme (voie...)

Il s'agit de la route qui traverse le Long-du-Bois, parallèlement à la route de Lantages. Il semble que, plus tard, la totalité du chemin qui va de l'église au hameau a pris ce nom.

Il est dit de la section E dite du Pré Gégeon (an VIl) suit la voye Bonne Âme, prend les maisons de droite et revient à Rumilly par le chemin d'Au Long du Bois

bonnet

Seules, les grands-mères portaient encore des bonnets traditionnels à la fin du XIXème siècle, ronds, ornés de motifs brodés, et tuyautés c'est-à-dire empesés et plissés à l'aide de fers spéciaux.

Il semble que de tels bonnets " de jour " aient été portés à Rumilly jusqu'à la Grande Guerre. Après 1918, seuls ont subsisté les bonnets de nuit, beaucoup plus modestes.

bonnetiers

Des bonnetiers exerçaient à Rumilly, à la veille de la Révolution et quelques temps après.  On les nommait aussi fabriquants.

François Mars, bonnetier, a été sinistré lors du gros incendie de l'église en l'an VI.

borde

Demeure, maison, cabane.

Dans les statuts synodaux qu'il a fait éditer en 1530, Jean Colet donne la manière de recevoir le ladre et (le) mettre hors du siècle et (le) rendre en sa borde.

Bordes (croix des...)

Elle est située à l'est de la ligne Champ  Martin et borne l'angle sud-est des Bois l'Abbé. Elle se trouve en réalité sur le territoire des Bordes-Lantages.    .

Bossuet Jacques Bénigne

Évêque de Troyes, neveu du célèbre prédicateur Bossuet, il était favorable au jansénisme   comme le furent les curés Bailly  , Henrion  , et Navarre

En 1729, il visite l'église de Rumilly.

Botton Marie

Elle dirige l'école des filles à compter de 1772.

Le 26 septembre 1773, Edme Botton décède chez ses filles, maîtresses d'école.

Boucherat Charles

Il participe en 1649, à Troyes, à l'assemblée préparatoire aux États Généraux, avec son père Jacques. Avec lui, il s'y fait railler.

Les seigneurs de la Rocatelle

Couverts de clinquants et dentelles

Leurs panaches sur leurs chapeaux

Parurent presque les plus beaux.

Il prend le titre de seigneur de la Rocatelle   en 1650, en même temps qu'il épouse Anne de Chastelux. On note son décès en 1694.

Boucherat (Jacques 1er le...)

Seigneur de la Rocatelle   de 1601 à 1625, il a épousé Hélène Petipied fille du précédent propriétaire du domaine. Ses armes sont d'azur à coq d'or crêté, becqué et onglé de gueules, sa devise : Par tout fidèle.

Boucherat (Jacques II le...)

Seigneur de la Rocatelle, il succède à son père en 1626. Son épouse, Gabrielle Rémond lui donne deux fils et une fille. L'aîné, Charles, lui succèdera en 1650.

En 1664 il est convoqué pour le service du roi. Il invoque son âge, 75 ans, et argue du fait qu'il a légué tous ses biens à ses enfants.

bouclier

C'est sur le bouclier d'un personnage du retable  , dans le panneau central, en bas et à droite, que figure la date de 1536, année de la peinture initiale de ce triptyque.

boudin

Pour faire du boudin, il faut des oignons, du persil, des débris de viande, du gras et surtout du sang. On doit hacher les épices, écraser la viande et le gras qu'on met dans un seau bien propre. On passe le sang et on mélange le tout dans l'eau bouillante.

On introduit le mélange dans les boyaux et on les noue. On les plonge ensuite dans l'eau bouillante. Quand ils sont cuits on les étend sur de la paille étalée sur une claie.

C'est quand l'eau de la marmite bout qu'il faut enlever le feu, mettre le boudin dans l'eau et surtout bien piquer celui qui surnage.

Extrait du journal scolaire Coopa.

Dans ce texte des années 1940, il faut remarque l'adjectif " propre ". Ce ne devait pas toujours être le cas.

bouillon gras.

Voir : grenouille  .

Bouilloterie ( La...)

Lieudit cité en 1807.

Boulins  (Les...)

Le chemin des Boulins part de la route de Lantages à hauteur du Bochot ; il conduit au bois des Boulins, à l'extrémité sud-est du village.

bouquet de moisson

La voiture amenant en grange les dernières gerbes était généralement ornée d'un bouquet rustique de fleurs des champs accompagnées de quelques épis.

Un bouquet, parfois de branchage, pouvait de la même façon symboliser et fêter la fin de la fenaison.

Voir : chien de moisson  .

bourdaine

On l'appelait puain. Mon père en rapportait un petit fagot. Ma mère le plumait et l'écorce jaunissait en séchant. C'était un bon remède.

Sans plus de détails.

bourdon

Long bâton surmonté d'un ornement en forme de pomme, accessoire de pèlerin et notamment attribut de saint Jacques   le majeur.

Bourotte Nicolas Anthoine

Procureur fiscal de Rumilly, il se marie en 1776 avec Élisabeth fille de Claude Rousselot amodiateur de Rumilly. De 1779 à 1781, il ajoute à son rôle de procureur fiscal la charge de notaire. Il décède en 1787.

Bourriquette (place de la...)

Située de part et d'autre de la route de Chaource, elle se trouve sur la rive de l'Hozain. Elle donne accès à l'allée, autrefois entrée principale du château de la Motte.  

En 2006, elle a été dédiée aux Anciens combattants.

Bouscatié Françoise

Institutrice à Rumilly vers 1950. Au moment où, du fait du nombre des élèves, on ouvre au manoir, une troisième classe.

Bouvot  (ruelle ...)

Citée en 1711. Du nom probablement d'un propriétaire riverain. Vendue en 1812.

 - une autre voie qui se prend depuis la ruelle Bouvot jusqu'à la forêt.

bovins

En 1815, sur 400 vaches, il n'en restait plus que 20 du fait des réquisitions ennemies.

En 1886 on recense à Rumilly 250 bovins (veaux, taures, vaches…)

Bréviande

Écart détruit. Grange de l'abbaye de Molesme. Cité en 1551.

brèyole

On appelle ainsi une sorte d'auge de pierre, circulaire, dans laquelle tournait une meule elle aussi de pierre, mue par un cheval. On y broyait les pommes et les poires avant de les presser pour en tirer le cidre.

Brigitte (sainte ...)

La chapelle de ce nom est la troisième à gauche, celle du transept nord. Elle a été repavée en 1746 en carreaux de terre avec un enlignement de pierre de taille conformément aux autres chapelles.

L'autel date de 1771, confectionné par Drodelot   menuisier aux Riceys. Le tableau représente la sainte en prière.

Brunon Ernest Auguste

Proposé le 22 novembre 1941 pour remplacer Léon Singoth décédé ; il est confirmé dans ses fonctions de maire, en 1944 par le préfet, sur proposition du Comité départemental de Libération.

Il sera remplacé en 1945 par Maurice Naudin.

bûche

A la Noël, le père de famille faisait deux fois le tour de la table avec, à la main, un rameau de buis sec allumé avec le cierge qu'on donnait aux enfants de chœur à la messe de minuit.

Ce faisant, on l'entendait marmonner certaines paroles.

Dans l'âtre flambait une grosse bûche dont la combustion devait durer 7 jours.

buis bénit des Rameaux

On plantait autrefois une branchette du buis béni, le jour des Rameaux, à l'extrémité de chaque champ de blé dans l'espoir d'obtenir une bonne moisson.

Quelques familles ont conservé l'habitude d'en piquer un brin sur la tombe de leurs défunts.

On en rapporte à la maison, que l'on glisse entre le Christ et sa croix. On s'en sert aussi pour bénir le corps quand survient un décès.

Buisson  (moulin du...)

En l'an VII, les Hospices de Troyes réclament une indemnité sous le prétexte que trois vannes ont été établies sur l'Hozain, qui privent d'eau leur moulin du Buisson.

Buissonneaux  (haie des...)

Ce lieudit se situe aussitôt la Haie Guillier,   entre le chemin de la Vieille   Église et la voie Pousse

-  1768  la haie des Buissonots tenant …d'un bout au chemin de Chappes.

        bulle d'indulgences

Jacques Colet l'a rapportée de Rome en 1493. Il y est écrit sur parchemin que sont relevés de toutes pénitences actuelles et à venir, les chrétiens des deux sexes qui, après s'être confessés, avoir fait pénitence, avoir visité avec dévotion l'église Saint-Martin aux Vêpres de la Nativité, de la résurrection, de la dédicace de N.S., à la Pentecôte, à la Toussaint, à la fête de la dédicace de l'église et qui par ailleurs auront prêté une main secourable à sa réparation, à la conservation, à l'ornementation, à  l'agrandissement et à d'autres œuvres…

Jean Colet   a dû profiter des indulgences qu'offrait cette bulle pour justifier les quêtes qu'il a faites pour la construction d'une église neuve.

bulletin municipal

L'habitude a été prise, dès 1977, de faire paraître à intervalles irréguliers un bulletin municipal, simple feuille destinée à porter à la connaissance des administrés les informations qui ne peuvent transiter par le quotidien habituel.

bureau de poste

Un bureau de poste a été ouvert à Saint-Parres en 1824.

buse

La buse fait ; ttî ; ttî ; ttî…

Butte  (la...)

Elle se situe au sortir du village, à droite de la route de Fouchères.

 1768 - lieudit La Butte, au-dessus de la Crollière.

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