paille

Le 30 nivôse an V le presbytère situé au nord de l’église était vendu avec :

 - un bâtiment construit en bois, couvert en paille

 - une grange construite en bois, couverte en paille.

Seul, le corps de logis était coiffé de tuiles. La paille (de seigle) semble avoir été le matériau employé pour la couverture des bâtiments annexes et aussi celle des maisons les plus pauvres.

Paillot de Montabert (Jacques…)

Ancien conseiller du roi mais demeurant le plus souvent à Rumilly, héritier par sa femme du château de la Motte, il est enfermé le 19 pluviôse an II au grand séminaire de Troyes devenu prison.

C’est lui qui, peu avant d’être arrêté, remet à la municipalité de Montaulin, les titres qui attestent des privilèges de son beau-père Jean Victor Dessain.

Paillot Jacques Eugène

Il succède en 1852, à Romain Guyot. En 1855, il est nommé maire au nom de l’empereur. Il reste à la tête de la municipalité jusqu’à sa mort.

époux de Marie Anne Lemuet.

Paillot (Victor …de Loynes)

Il est fils de Jacques, propriétaire du château de la Motte et arrêté en même temps que lui en l’an II. Il ajoute à son nom, celui de sa femme.

Maire de Troyes de 1800 à 1803, il est membre et président du conseil général dès 1804 et député en 1815.

Maire de Rumilly en 1826, il le restera avec quelques interruptions, jusqu’en 1835.

Paillot Victor Marie

Nommé maire en 1860, il succède à son père décédé. Il jure obéissance à la constitution et fidélité à l’empereur des Français.

Il connaîtra le badigeonnage des murs et des voûtes de l’église, et en profitera pour faire peindre ses armes sur l’une des clés de voûte du transept : d’azur au chevron d’or accompagné de trois feuilles d’orme aussi d’or, au chef cousu de gueules chargé de trois couronnes d’or  il verra la construction d’un lavoir place de la Bourriquette, le désastre de 1870, avant que Pierre Antoine Recoing le remplace de 1871 à 1876.

Cette année-là, il reviendra à la mairie de Rumilly, verra la mutation des écoles après les lois Jules Ferry, fera construire la remise de la pompe à bras, présidera à l’installation des nouvelles cloches,, et restera maire  jusqu’à son décès en 1890

Un jugement daté de 1891 ordonne qu’il y a lieu de rectifier tous les actes d’état civil concernant la famille  Paillot au nom de laquelle doit être ajoutée la mention de Montabert..

pain

- Pour faire la pâte à pain il fallait du levain, environ un seau d’eau, une poignée de sel ou deux, 5 à 6 cabas de farine (près de 15 kg). On pétrissait le tout dans la maie jusqu’à obtenir une pâte qui tienne.

pain bénit

L’habitude était d’offrir le pain bénit à l’occasion de la messe dominicale. Chaque famille, à tour de rôle, prenait la charge de ce pain que le prêtre bénissait avant qu’il soit distribué aux fidèles.

C’était le plus souvent une sorte de galette au centre de laquelle était moulée une croix, le chanteau. Celui-ci était destiné à la personne qui, le dimanche suivant, devait offrir le pain bénit.

Il semble qu’autrefois cette coutume ait été une source de revenus pour la fabrique. C’est la raison pour laquelle les fabriciens se sont émus, en 1813, du scandale causé par Claude Juvenelle qui s’est refus à une œuvre aussi sainte que d’offrir à son tout le pain bénit.

Paisseaux (la fontaine aux…)

Elle sourd à la limite sud de la forêt, à proximité du territoire des Colons.

(Ne faudrait-il pas comprendre : Paissons ?)

paisson

Ce que le bétail pouvait paître, en forêt, en vertu du droit de panage. En 1595, à Rumilly, la paisson et la glandée étaient estimées à la somme de 15 livres.

palsons

Pièces de bois épointées, fichées en oblique, entre les poutres de la charpente d’un mur. Les palsons étaient destinés à recevoir et à retenir le torchis.

panage

Redevance payée au comte et à l’abbé contre le droit de faire paître en forêt certains animaux comme vaches, chevaux, bêtes à laine, pourceaux, à l’exception des chèvres.

En 1400, Charles VI confirme que ce droit est bien accordé aux habitants de Rumilly, dans les deux forêts du roi et de l’abbé de Molesme.

panaris

Les oignons de lis cuits, en cataplasme sur un panaris, faisaient rapidement disparaître le mal.

Pâques

 - L’inscription, au bas de la grande verrière du transept, indique pour la date au mois d’apvril 1548, devant Pasques.

A cette époque, l’année commençait à Pâques et, compte tenu de ce que cette fête est mobile, l’année précédente était terminée et la suivante point encore commencée. D’où l’imprécision de la date.

 - A Pâques, les cloches ont fait une tournée pour lâcher, avec des rubans, des friandises et des œufs en chocolat.

Elles ne sont pas passées au-dessus de notre jardin mais dans le jardin de Madeleine ; il y avait des œufs de toutes couleurs : verts, roses, jaunes, bleus.

En rentrant du travail, papa a dit « les cloches sont passées dans le terrier, je les ramassais à la pelle ».

Je me suis mise à rire.

Extrait du journal scolaire Coopa.

paralytique

C’était l’état du curé Cheurlin lorsqu’il mourut, en 1828, après être resté malade et infirme pendant plusieurs années.

Depuis 1826, le curé Degand assurait le service de la cure de Rumilly.

Parent (Nicolas…)

Avocat du roi, domicilié à Troyes, il vient à Rumilly avec Denis Geneviève Héroult de la Clôture, rendre la justice quand il en est besoin.

Ardent défenseur des idées nouvelles, il dénonce déjà en 1784, les maux causés par les procès inutiles qui coûtent ^plus qu’ils ne rapportent. En 1788 il rend grâce au roi d’avoir accordé l’état civil aux protestants et aboli la torture préparatoire.

C’est lui qui semble avoir guidé la rédaction du cahier de doléances pour le bailliage de Rumilly. Il a été désigné avec Claude Dutertre le syndic pour, à Troyes, participer à l’élection de 4 députés aux états Généraux.

Porté sur la liste des députés suppléants, il assiste au Serment du Jeu de Paume, le 21 juin 1789.

Il s’opposera plus tard à ceux que l’ardeur révolutionnaire portera vers certains excès.

Il sera arrêté le 28 mai 1793 à Chaource et jugé pour avoir fait condamner les meurtriers de Claude Huez. A sa porte on avait affiché un placard portant la mention Assassin du peuple. Il sera condamné à mort et exécuté le 3 février 1794.

parrain

Autrefois les parrains et marraines étaient souvent choisis parmi les personnes âgées. Il n’était pas rare qu’à l’âge de 20 ans, le baptisé n’ait plus ni son parrain ni sa marraine, tous deux étant déjà décédés.

Parvi (Guillaume…)

Il était évêque de Troyes lorsque a commencé la construction de notre église. Quelques carreaux vernissés ont conservé ses armoiries reconnaissables à la croix qui sépare l’écu en 4 cantons avec un cœur au centre.

passoir

Le passoir était un instrument d’osier de forme cylindrique d’environ un mètre de diamètre, profond de 40 cm et muni de 4 poignées prises dans le cercle supérieur.

Le fond était tapissé de baguettes d’osier liées ensemble de façon à former entre elles des espaces réguliers.

Ce van devait être manipulé par deux personnes.

Après y avoir versé le blé à nettoyer, elles le balançaient de droite à gauche en un mouvement de va et vient.

Les grains passaient et les autons restaient sur le fond du passoir.

Il semble que cet instrument a précédé ou qu’il a été utilisé en même temps que le van à deux anses mais, bien entendu, avant le tarare.

pâtre

Au XVIIIème siècle, le pâtre assurait le garde des bêtes que lui confiaient les habitants ; il les menait paître soit en forêt soit sur la vaine pâture.

Son contrat prévoit en 1861 qu’il prendra en charge les bêtes du 1er mars au 1er décembre et qu’il recevra pour sa rémunération, 50 centimes pour une vache chaque mois.

patriarcale (croix…)

C’est la croix à deux branches horizontales dont on dira plus tard qu’elle est d’Anjou ou de Lorraine.

Elle occupe la presque totalité des armoiries de Pierre Pion. On peut la voir sur une poutre du rez-de-chaussée du manoir, sur un vitrail, au transept sud de la cathédrale de Troyes, ainsi qu’à Ravières, sur la margelle du puits qui a été creusé devant le second manoir de notre boucher troyen.

patrie en danger (la…)

Appel du 8 août 1792 en provenance du district de Bar-sur-Seine. Nos représentants ont déclaré que la patrie est en danger et déjà vos administrateurs sont à leurs postes. Ce signal de la loy exige la surveillance la plus active de notre part, nous redoublons de zèle pour pourvoir au maintien du bon ordre, à la tranquillité publique, à la sûreté des personnes et au respect des propriétés. Notre tâche sera moins pénible si, rejetant tous les germes de haine et de division, vous sacrifiez à la paix intérieure les méfiances que l’on a cherché à répandre et à entretenir parmi vous.

Paul (saint…)

On trouve la figure de ce saint dans la chapelle des saints Pierre et Paul, la 5ème à droite après être entré dans l’église, sur le tableau qui surmonte l’autel.

On la découvre encore sur une colonnette du retable, entre les tableaux de la crucifixion et de la résurrection.

Ici et là, il porte au côté, l’épée qui fut dit-on, l’instrument de son supplice.

Pauron Isabelle

Institutrice. 1980-

pauvres

 - La donation du curé Bailly (1738) a permis à 20 enfants pauvres de fréquenter l’école jusqu’à ce que cette école soit gratuite pour tous.

En 1842, la liste des bénéficiaires de cette gratuité comprenait des enfants d’équareur, de scieur de long, vacher, cultivateur, cantonnier, d’un indigent, d’une femme veuve. L’avantage était accordé soit pour un enfant naturel ou de concubinage ou parce qu’il était placé par l’hospice ou encore parce que ses parents étaient pauvres, gênés, infirmes ou chargés de famille.

 - On crée le 15 janvier 1765, une confrairie de la charité pour le soulagement des pauvres malades de Rumilly-lés-Vaudes. Elle est composée de 12 femmes sont une supérieure, une trésorière, une dépensière. Une fois par mois, l’une des 9 autres est chargée de quêter et visiter les pauvres et les malades à qui elle distribue , viande, couvertures de laine, habits, etc.

 - Au cours du rigoureux hiver 1879, la commune vient en aide à 58 pauvres, personnes âgées ou chargées de famille.

pavé

En 1532, le maçon de Rumilly a été envoyé à Polisot pour y marchander à 50 sols la toise la pierre rendue à Rumilly et destinée à paver l’église.

C’est en 1748 que fut pavée la grande allée par Aubert maître paveur à Ricey-Haut. Deux ans plus tôt, avaient été recarrelées les deux allées des bas-côtés.

Payen Henri Marie

En 1890, le nouveau curé se nomme Henri Marie Payen. En 1904, il quitte Rumilly pour Villemoyenne. Le curé Jacquinot le remplace.

peigne à seigle

Pour fixer cet instrument composé d’une planchette garnie de dents de bois, on engageait son manche dans une mortaise spécialement ouverte dans l’un des piliers de la grange.

Poignée après poignée, on projetait le glui sur les dents et on tirait à soi de façon à le débarrasser de ses impuretés

La paille de glu ainsi obtenue pouvait servir aussi bien à couvrir les toits qu’à faire des liens, garnir des chaises ou confectionner des chapeaux. 

Pendants

Dans cette contrée qui se situe à la gauche de la route qui monte vers Jully, la tradition veut qu’on ait extrait la pierre destinée à la construction de l’église et du manoir.

Dans le rapport qu’il rédigea en 1865, le curé Meunier dit de l’église, qu’elle est construite presque entièrement en moellons de Rumilly extraits des carrières de pierre bleue sises au levant, près de la plaine de Foolz.

pension militaire

Extrait d’un titre de pension. A Maladière Marc, sergent au 35ème régiment d’infanterie légère, résidant à Rumilly-lés-Vaudes. Le Ministre de la Guerre me charge de vous annoncer que, sur le compte qu’il a rendu à l’Empereur et Roi, de vos services et de vos blessures, Sa Majesté vous a accordé par décret du 16 juin, une solde de retraite de cent soixante dix-huit francs.

Pentecôte

C’est le sujet de la verrière qui se trouve dans le chœur, à droite en regardant l’autel, daté de 1531. La colombe diffuse les langues de feu sur les apôtres.

Voir : pluie

percepteur

En l’an IV, la confection du rôle des impôts est assurée par 5 répartiteurs :Paillot de Loyne, Joseph Vincent Gabiot, Edme Tallon, Bernard Mitantier et Claude Dutertre.

La collecte des impôts est confiée à une personne à qui la fonction est adjugée au rabais. Claude Dutertre l’obtient. Pour sa rémunération, il percevra un denier par livre.

En l’an X, la perception des impôts est adjugée à Jean-Baptiste Bourotte qui est assuré d’une remise de 5 centimes par franc.

Perdu (chemin…)

Lieudit signalé en 1768, oublié depuis.

Pest

Ville située sur le Danube qui, avec Buda donnera naissance à la capitale de la Hongrie.

Joseph Tallon, soldat de la Révolution est mort à Pest en 1794.

Joseph Singoth, soldat autrichien, originaire de Pest, se réfugie à Rumilly en 1814.

Petitpied Jacques

Il est seigneur de la Rocatelle en 1580. Sa fille Julienne épousera Jacques le Boucherat.

pétrole

- En 1914, pour les cours du soir destinés aux adultes, l’école est éclairée par des lampes à pétrole.

 - Des recherches ont été effectuées en forêt domaniale pour essayer de trouver du pétrole. Un puits a été foré qui a permis de constater que ce précieux liquide existait bien dans notre sous-sol. Malheureusement le gisement est trop pauvre pour être rentable.

Philippe (saint…)

Cet apôtre est représenté au 4ème pilier,à gauche, au-dessus des stalles avec une croix-bâton de la hauteur de sa statue.

Phillebertes

- 1717 - plus un quartier et demi dans le même lieu (Grands Frézons) lieudit les Phillebertes.

pic

Quand le petit pic-bois chante tic tic… tic ric… tic tic… c’est la pluie qu’il annonce.

Voir : pin.mar

Picot Louis

En 1666, il acquiert d’Antoine d’Argillières le domaine de la Motte.

Pierre (saint…)

La chapelle des saints Pierre et Paul est l’avant-dernière, sur la droite, avant la chapelle de la Vierge.

Au-dessus de l’autel, le tableau montre saint Pierre et les clés qui lui sont ordinairement attribuées ; il les a aussi en main dans le vitrail qui éclaire cette même chapelle et aussi sur la statue du pilier situé à gauche du retable entre le tableau du portement de croix et celui de la crucifixion.

pierre

On a dit que la pierre dite lumachelle ou encore pierre bleue qui a servi à monter les murs de l’église et du manoir, a été tirée de la contrée des Pendants. On peut voir aussi de nombreuses excavations dans les parcelles 26 et 27 de la forêt communale ; il n’est pas impossible que ce soient là des endroits d’où on ait, de même, extrait des pierres à bâtir.

Pierre et Paul (chapelle des saints…)

Elle est la cinquième du côté sud. Le retable en est attribué à Drodelot (1771). Sur le tableau, au-dessus de l’autel, saint Pierre porte ses clés et saint Paul son épée.

pierres taillées

Une importante collection de pierres taillées a été recueillie par M. Dart non loin de la ferme de Saint-Jacques. Elle a été déposée au musée de Troyes.

Voir : chalcolithique

pierres tombales

Voir : dalles    funéraires.

Pies (champ aux…)

Lieudit qu’on peut situer à gauche de la route de Saint-Parres, avant les premiers trous à grève.

pigeons

L’enquête agricole de 1902 recensait 219 pigeons à Rumilly.

pigeonnier

Un pigeonnier est encore debout au château de la Motte, un autre derrière la Rocatelle et un troisième à proximité de l’église. Le premier est une tour ronde, le second s’élève sur un plan hexagonal et le dernier est de forme carrée.. Les deux derniers possèdent encore leur échelle tournante.

Beaucoup de pigeonniers de moindre importance ont été aménagés au-dessus des portes de granges.

Pilate

Voir : flagellation

piliers

On compte 14 piliers en notre église, dont 4 font corps avec le mur extérieur ; deux de ceux-ci encadrent le portail et deux autres surplombent l’autel.

Les dix autres sont de même forme et d’importance égale, à l’exception de celui qui supporte la tour du clocher, lequel atteste par sa seule présence qu’il n’a jamais été dans l’intention du constructeur de doter notre église d’une deuxième tour.

pin.mar

Le temps va changer lorsque le pin.mar, de la famille des pics, frotte son bec sur une branche de bois sec.

Quand on l’entend chanter pleu…pleu.. c’est la pluie qui arrive.

Quand il fait trrr…trrr… on peut espérer le beau temps.

pinson

 - Le pinson chante : Tiri, tiri, tiri - Je me moque bien du petit laboureur - Je gagnerai bien ma petite vie. - Vi, vi vi.

Quand il fait froid, on l’entend dire ; tic, tic, tic.

 - Quand les pinsons, sur le pas de la porte, faisaient tru… tru… on pressentait un malheur, parfois un décès.

Pion (Pierre…)

 - Il est déjà en 1523, propriétaire de la moitié de Rumilly qu’il tient du roi, ainsi qu’en témoigne un procès intenté contre lui par le prieur de Fouchères qui réclame sa part sur les droits d’usage ès bois de Rumilly.

Vers 1530, il restaure le manoir des Tourelles et entreprend d’en faire édifier un autre à Ravières, quasi semblable en tous points à celui de Rumilly.

Il est l’époux de Jeanne Festuot.

Ses armes sont d’azur à la croix patriarcale d’or accompagnée d’une étoile aussi d’or.

Il meurt en 1549.

 - Pion ou Pyon ? Nous préférons la première orthographe pour la raison que nous avons trouvé ainsi écrit le nom de notre boucher troyen (avec un « i »)  dans divers documents et notamment peint sur un linteau, au-dessus d’une lucarne dans la tourelle en encorbellement de l’escalier du manoir.

Il semble que ce « y » soit une invention de copistes soucieux de donner au seigneur de Rumilly le lustre que son origine marchande ne lui avait pas apporté.

Pion (ruelle…)

A l’origine, l’entrée principale du manoir était celle qui se trouve au nord du bâtiment, du côté des Saint-Parres. On y accédait par un chemin dénommé ruelle Pion qui faisait communique le manoir avec l’allée des Moines qui reliait la route de Saint-Parres et le chemin de la Vieille église.

pis

Une vache avait-elle le pis gonflé, on lavait ce pis avec une infusion de guimauve.

piscine

De telles niches, ouvertes dans le mur, à côté d’un autel, il en existe dans les chapelles sud de notre église.

La piscine de l’oratoire du manoir est ornée d’une magnifique coquille Saint-Jacques.

Places (les…)

Ce lieudit dont le nom est oublié, marque le carrefour de la route de Lantages avec celle de Fouchères

En 1889, le sieur Saget propose pour y installer l’école des filles, une maison lieudit les Places.

La ferme dite des Places, signalée au XVIIIème siècle est actuellement dénommée ferme aux Rats.

Plaine

Voir : Foolz, Nicey

Planche

Nouvelle lune le dimanche - Au pont la planche.

Quand la lune change un dimanche, il risque de pleuvoir. Le niveau de la rivière peut monter et le courant emporter au fil de l’eau la planche du lavoir ; on la retrouvera bloquée par la pile du pont situé en aval.

plan d’aménagement

Le premier plan d’aménagement de la forêt communale date de 1861. Elle a été alors divisée en 25 coupes ordinaires exploitables tous les 25 ans et 10 coupes extraordinaires dont les bois ne devaient être coupés qu’après 40 années de développement.

A ce système a été préféré, en 1985, celui de la conversion. Les coupes sont actuellement numérotées de 1 à 35 ; l’exploitation y est menée selon les directives de l’ONF afin d’obtenir à terme une production de bois d’œuvre la plus homogène possible dans chaque parcelle.

Voir : plan Roussel. 

plan d’occupation des sols

Décidé en 1979, il s’est donné pour buts :

 - de conserver une certaine cohésion entre les bâtiments et les réseaux existants (voirie, eau, électricité)

 - de respecter les espaces boisés

 - d’éviter la prolifération sauvage des carrières de sable.

 - avec aussi avec le souci de respecter nos deux monuments historiques.

plantes sauvages

Appellations locales. Bardane : coupo, coupio - bugrane : tendon - colchique : villote - fleur jaune : cocu, mugue - gaillet : gratron - gesse tubéreuse : marcujon - laiteron : larjote - laitue sauvage : gravaude - lierre terrestre : rondlote - liseron : légnet - mercuriale annuelle ; chimi, fouirole - moutarde : sè.nvo - narcisse, gog.nète - nielle : nujote - ortie : ortille - ronce : éronce - scabieuse : massuèle - vesce : vosce, jargerie .

plaque de cheminée

Deux plaques de cheminée du manoir sont remarquables ; elles ornent l’âtre des cheminées du 1er étage.

A l’inverse des plaques qui, nées plus tard, ont été fondues avec une empreinte d’une seule pièce et qui par là ont pu être reproduite à un nombre illimité d’exemplaires, celles-là sont uniques.

Elles ont été en effet, directement composées et dessinées sur le sable de leur moule, à l’aide d’éléments comme la corde, la fleur de lis, etc. utilisés autant de fois que le désirait l’auteur et aux emplacements qui lui convenaient.

platane

Le platane qui habille si joliment notre manoir date du début du 20ème siècle.

plomb

Les noues en pierre de l’église étaient autrefois tapissées de plomb afin d’éviter les infiltrations.

1746 nous susdits entrepreneurs nous obligeons de relever tous les vieux plombs des dalles supérieures de la nef et croisées d’icelle, des deux côtés et dans toute leur longueur, pour les refondre et les mettre en plombs neufs.

pluie

 - Rencontrer sur la route des lenvos (orvets) ou des salamandres, voir voler des papillons jaunes, font croire à la pluie prochaine.

 - S’il pleut sur une tombe ouverte, un autre décès va suivre.

 - Appellation locales de la pluie : drilée, élava, garaude, rouche, ûlée.

Voir : Ascension, crapaud

plume

On faisait autrefois sécher la plume des oies et des canards dans le four à pain.

On attendait que la cuisson soit terminée avant d’introduire à l’intérieur du four les sacs de plume qui profitaient ainsi d’une chaleur finissante.

Cette plume était employée principalement pour la literie.

Poil (le…)

A l’est de Rumilly, le Poil comprend deux grandes contrées situées l’une entre le chemin de l’éroncier et le chemin des Boulins, l’autre entre ce dernier et l’ancien chemin des Riceys.

1763  un arpent de terre lieudit le Poil tenant… d’un bout sur les Boulins.

Poirier au Héron (le…)

En 1664, Jacques Boucherat seigneur de la Rocatelle a donné en échange d’un arpent du pré de l’église, cinq quartiers de pré lieudit le Poirier au Héron, d’un bout à la rivière d’Ozain et d’autre sur le champ de Molesme.

pois

 - A Rumilly, les pois sont des haricots.A ne pas confondre avec les petits pois.

 - Il ne faut pas semer tous ses pois dans le même champ. Diversifier ses actions permet de ne pas tout perdre d’un seul coup.

Voir : lune

poisson

De la butte qui faisait face au portail de l’église, on a autrefois extrait l’argile. On y a trouvé l’empreinte d’un poisson fossile.

poivro

Voir : laitier

polka

Voir : danse

polychromie

Ce terme évoque les couleurs assez exceptionnelles dont s’enorgueillit notre retable.

Les statues de l’église, en particulier celles des apôtres des piliers, sont toutes polychromes sous leur badigeon crème. Il faut espérer qu’un jour on les retrouvera aussi belles qu’elles furent à l’origine et non « lessivées » comme l’ont été celles de Thomas et Philippe.

Pomeresse ou Poil Méresse

Du nom d’un ancien procureur fiscal du 17ème siècle. Cette contrée se situe à l’extrême limite nord-est du village.

pomme de terre

Introduite en France grâce à Parmentier, elle ne commença à s’imposer qu’au XIXème siècle.

En l’an II on tenta de faire planter en pommes de terre une partie des terres labourables de la commune ; on cherchait ainsi à remédier à la quasi pénurie des grains.

pompe à incendie

La première pompe à incendie de Rumilly date de 1840. Elle était alimentée à l’aide de seaux dont les sapeurs versaient le contenu dans le ventre de l’instrument protégé par deux paniers servant de filtres. Cette pompe n’était que foulante.

Elle n’était pas vraiment la première car, en l’an X, les comptes de la commune prévoyaient déjà une dépense de 80 francs pour la pompe. ( ?)

En 1884 un nouvel engin est acquis, une pompe aspirante et foulante, toujours mue à bras.

La commune s’endette en 1936 pour s’équiper d’une motopompe qui revient à 27000 francs.

La dernière née date de 1991 ; elle aura coûté 95000 francs.

pompiers

Ce sont de petits nuages blancs qui se forment et disparaissent dans un ciel gris uniforme. Ils annoncent la neige.

Voir : sapeurs   pompiers.

Pons de Rennepont

Marquis de Praslin, de qui les seigneurs de la Motte tenaient leur fief au XVIIIème siècle.

pont-levis

 - Un pont-levis défendait l’entrée du château du comte de Champagne ainsi qu’en témoigne le nom du lieudit Porte de la Herse.

  - Un autre pont-levis gardait l’entrée du château de la Motte, à l’est de la propriété. En 1681, on signale qu’il a besoin de réparations.

ponts

 - Les ponts sont nombreux à Rumilly, sur l’Hozain, le Fossé Bertaut, le ru Verrien etc. Ils ont souvent souffert, tel le pont Roussel emporté par les eaux en l’an IX ce qui faisait qu’on ne pouvait ni aller labourer les terres, ni chercher les matériaux ; pierres, tuiles, chaux, dont on avait besoin.

 - Quand le corps d’un défunt passe sur deux ponts pour se rendre à l’église un autre décès suivra dans la semaine qui vient.

Pont de Pierre (route forestière du…)

Elle traverse la forêt d’est en ouest pour aboutir à la maison forestière des Bordes.

Pont du Taux

Cette contrée est en limite du finage de Jully, entre la pièce des Cent Arpents et le bois des Boulins.

population

Depuis qu’on la peut connaître,la population de Rumilly s’est toujours maintenue aux alentours des 500 habitants.

De 163 feux en 1682, elle passe à 171 feux en 1787 (avec 623 gabellants, redevables de l’impôt sur le sel).

En 1790, Rumilly compte 727 habitants contre 224 à Saint-Parres, 388 à Vaudes, 417 à Fouchères, 591 à Lantages et 536 à Jully.

Après 1911, le nombre d’habitants se stabilise, légèrement au-dessous de la barre des 500.

porc

 - En brumaire an III on réquisitionne le porc de Mme Charpy de la Rocatelle. Pour essayer de se soustraire à la réquisition, celle-ci prétexte que la bête est malade. On dépêche alors deux hommes pour constater si valablement le porc de la citoyenne Charpy est hors d’état de faire la route de Bar-sur-Seine.

 - Une centaine de porcs sont dénombrés à Rumilly en 1886.

portail

 Par la similitude relative qu’il offre avec le portail de la cathédrale de Troyes, on a pensé que celui de notre église était dû à Martin Chambiges, maître d’œuvre au service du chapitre de Troyes.

Il ne semble guère possible que cet artiste, ou son successeur, ait accepté de se détourner de son activité principale. On peut cependant présumer que le maître a « prêté » à Jean Colet quelques uns des ouvriers de son atelier ce qui expliquerait la curieuse analogie entre, non seulement le portail de notre église et celui de la cathédrale de Troyes mais aussi avec celui de la cathédrale de Senlis pour laquelle Chambiges a aussi travaillé.

porte

Il faut remarquer comment ont été conçues, à l’époque, les portes du manoir : double épaisseur de planches, horizontales sur une face, verticales sur l’autre face, assemblées par des clous forgés à tête de diamant ; dont la pointe est retournée.

porte du baptême

On devine, à droite du portail de l’église, une porte murée surmontée d’un arc brisé. C’est la porte du baptême.

Par cette porte secondaire entraient tous ceux qui devaient recevoir le baptême :  ils ne pouvaient accéder dans la nef par le grand portail avant d’avoir reçu ce sacrement.

Portugal

Joseph Marie Geoffron, grenadier de l’armée du Portugal a été tué le 27 septembre 1810 au combat qui s’est déroulé contre les Anglais dans la province de Beira.

pot

Des pots à eau moyenâgeux de très belle facture ont été découverts dans un four de potier abandonné, lieudit le Courtin de la Grange. Les spécialistes les ont datés du XIIème siècle.

potin

Alliage de cuivre, d’étain et de plomb.

1757  un plat de potain garny de son couvercle.

pot de vin

Le bail du manoir en date du 1er avril 1786 stipulait entre autres qu’était dû un pot de vin de 2 sols pour livre du prix de l’adjudication sur le prix d’une année de fermage seulement.

pôtée

C’était, dans la grange, l’ensemble des céréales non battues, entassées en gerbes ou en javelles.

Potet (pré…)

1665 …vers le pré Potet où il y a quelque arbres fruitiers d’un bout sur la voie aux Asnes et d’autre bout sur le sieur de la Motte.

pou

Les poux ont été jusqu’en 1950 une hantise, aussi bien à l’école que dans les familles.

On se souvient qu’en 1911, les têtes des enfants venus à Rumilly en colonie de vacances étaient envahies par les poux ; chaque jour, Mme Arpin travaillait à l’élimination de ces parasites indésirables.

poudre

En l’an II l’agent national fait nommer des salpêtriers et quatre bûcherons pour couper du bois propre à faire du charbon pour fabriquer de la poudre.

poufote

 - On appelle ainsi familièrement, un peu par dérision, le fusil de chasse.

 - C’était aussi le jouet qu’on confectionnait avec une tige de sureau dont on enlevait la moelle et que l’on complétait par un piston capable de projeter avec un bruit sec une bourre d’étoupe.

poule

 - La légende affirme que, dans la cave du manoir, sont enterrés une poule en or et ses douze poussins, en or eux aussi.

 - 2 583 poules, coqs et poulets ont été dénombrés à Rumilly en 1892.

Poules (le pré aux…)

C’est le pendant du pré Jégeon, sur la rive droite de l’Hozain, entre ce cours d’eau et la route de Lantages.

1768 - le pré aux Poules… d’un bout sur l’Ozain.

Poulents (champs…)

Voir : champs Doulents

poulet

 - 18ème siècle - Ung poulect vendu par le conseil de fabrique au profit de l’église.

 - Si vous étiez venu dimanche

J’avais mis

Ma robe blanche,

Du pain blanc

Sur la planche

Un poulet

Sauce blanche

Oui mais…

Vous n’êtes pas venu dimanche.

Extrait du journal scolaire Coopa.

pourpris

Enceinte, clos.

En 1664, le fief de la Rocatelle consistait en une maison, grange et pourpris… auxquels il fallait ajouter 250 arpents de terres, prés et bois.

Pousse (voie…)

Ce lieudit suit le chemin du même nom. Ce chemin est le second qui, partant de la route de Fouchères, se dirige vers Chappes. La route nationale traversée ; il prend le nom de chemin de la Grand Croix.

1768 - voie Pouche.

Praslin

La maison seigneuriale de la Mothe était fief mouvant du château de Praslin. (1627)

Il semble que ce soit les armes des Duplesis- Praslin qui ornent le vitrail de sainte Catherine au registre second, à l’est de la chapelle de ce nom, un écusson que l’on retrouve au-dessus du porche d’entrée de ce qui reste du château de Praslin.

Préamont

La Préamont ou prairie d’Amont est située après la Vedrée, à droite de la route qui conduit à Lantages.

En 1627, Jean Doué le jeune a laissé à l’église de Rumilly 45 cordes de pré lieudit le pré Amont.

Préamont (pont de la…)

Il passe l’Hozain sur le chemin de la Préamont qui mène de la route de Lantages  à la forêt. Il a été consolidé en 1987 puis entièrement repris en 2002.

Pré aux Bœufs

Ainsi appelé parce qu’y séjournaient chaque année les bœufs du Morvan venus débarder en forêt. Il se situe entre la route du Long-du-Bois et le moulin du Haut.

Prée d’en bas

1768 - un demi journel lieudit la prée d’en bas tenant… d’un bout à l’Ozain.

prés

En l’an VI, Rumilly compte 747 arpents de prés soit près de 370 hectares.

Prés (voie des…)

Elle prend route de Saint-Parres, traverse le fossé Bertaut et le canal de dérivation de l’Hozain sur le pont Bleu et s’en va rejoindre les bas de Chaussepierre.

presbytère

Jusqu’à la Révolution, le presbytère fut ce bâtiment situé au chevet de l’église avec laquelle le prêtre communiquait par une porte ouverte dans la chapelle Saint-Jean.

Le 6 messidor an II, la municipalité décide d’y tenir ses assemblées sans toutefois en expulser le curé Gabiot.

Vers 1800, le prêtre s’installe dans la maison laissée par M. Henrion, curé, pour y loger des sœurs, face au portail de l‘église, maison dont M. Babeau, héritier du curé Henrion se plaint qu’elle est pour lui une lourde charge ; elle est en très mauvais état ; il l’offre à la commune en 1846.

La commune en décide la reconstruction Le nouveau presbytère coûtera 167 792 francs et sera inauguré en 1867 par Mgr Ravinet. Il est maintenant propriété privée.

pressoir

On constate en 1861 que le pressoir Vuibert, installé dans une grange, au chevet de l’église, nuit au culte durant le cours des offices divins par le bruit qui s’y fait depuis le 1er octobre jusqu’au 1er décembre, temps pendant lequel se font le vin et le cidre.

prévôt

 - Le prévôt avait à connaître des délits qui n’étaient pas réservés au bailli.

En 1761 point de bailli à Rumilly mais une prévôté avec tous ses officiers.

On précise en 1779 que le prévôt connaît en première instance de toutes les causes tant au civil qu’au criminel… et qu’il est nommé alternativement par le roi et par l’abbé.

 - Le mercredi cinquième jour du mois d’avril 1758, à l’entrée de la présente audience du la prévôté royale de Rumilly-les-Vaudes étant au lieu accoutumé à tenir les plaids et sièges ordinaires de la dite prévôté.

Par devant nous Louis Charlot advocat en parlement, prévôt en la prévôté royale dudit Rumilly, assisté de notre greffier ordinaire, en présence du procureur fiscal en icelle, sont comparus les habitants et syndic dudit lieu qui nous ont dit que dimanche dernier deux du présent mois au sortir de la messe paroissiale dudit lieu s’étant assemblés au sujet d’un maître d’école pourquoi requèrent qu’il nous plaise d’en passer acte…

Signé, Charlot juge susdit, Sardin, Henrion curé dudit Lieu, le Roy procureur fiscal et autres habitants.

 - Quelques prévôts de Rumilly : 1323 Jean la Mouche - 1694 Jacques Hugot - 1764 Nicolas Martin du Tronchet.

Priam

Buste placé dans l’une des deux petites niches pratiquées à l’ouest de la maison de Chaussepierre.

Priam fut le dernier roi de Troie, tué après la prise de la ville.

Voir : Mélénas,   Hélène

prière

La prière de Jean Colet que l’on peut lire en particulier sur le grand vitrail du transept sud est l’anagramme de son nom latin Johannes Coletus.

Nos evincla theos. Ô dieu, exaucez-nous.

printemps

Les grenouilles qui coassent, l’aubépine qui fleurit annoncent le printemps.

prisonniers

Ont été faits prisonniers en 1940 :Raymond Lamblin, Roger Métry, Henri Michon, Roger Philbert, Marcel Vuibert.  A l’exception de Marcel Vuibert revenu malade en 1943, tous les autres n’ont été libérés qu’en 1945.

privilèges

Le 29 brumaire de l’an II, le citoyen Paillot se présente au nom de Jean Victor Dessain devant le conseil de la commune de Montaulin. Conformément aux décrets relatifs à la suppression des droits féodaux, il y vient remettre les titres de son aïeul datés de 1517 à 1775.

Tous ces papiers où étaient consignés les redevances ci-devant seigneuriales furent, dès le lendemain, brûlés au pied de l’arbre de la liberté.

procès

Deux procès, entre autres, ont défrayé la chronique de Rumilly, celui des bois et celui des badigeons de l’église.

  - Procès des bois.

Dans leur cahier de doléances, en 1789, les habitants de Rumilly réclament que les usages soient conservés aux usagers ; ils précisent que les abbés de Molesme leur ont enlevé les usages à eux abandonnés, concédés par les comtes souverains de Champagne.

Ils intentent un procès contre l’état qui, de rebondissement en rebondissement, aboutit à l’abandon à la commune de Rumilly de 190 ha de bois en toute propriété et l’octroi d’une indemnité de 169 206 francs.

Voir : dommages   et intérêts.

 - Celui des badigeons.

La commune ayant décidé d’affecter aux réparations à faire à l’église une partie de l’indemnité accordée par l’état à la suite du procès des bois, on dresse un devis des travaux à exécuter.

A certains travaux prévus il semble que le curé et les fabriciens en aient préféré d’autres consistant en l’exécution de badigeons sur les murs et les voûtes (1867).

On s’émeut de cette substitution, une commission de contrôle est désignée et un procès est intenté contre l’architecte coupable de n’avoir pas respecté le devis.

procureur

Au début de la période révolutionnaire, le procureur prend place aux côtés du maire.

Nicolas Tallon, le premier procureur de Rumilly devient très vite agent national ; il établit la liaison entre le village et le pouvoir central ; il est surtout chargé de veiller à l’exécution des lois.

procureur fiscal

Chargé de représenter le roi et l’abbé de Molesme, il devait notamment assurer la perception des amendes, des revenus et des impôts du domaine.

Quelques procureurs fiscaux : Clément 1739 - Edme Charles Mignaut 1764 - Nicolas Antoine Bourote 1780.

L’un d’eux, Nicolas Méresse, signalé en 1614, a donné son nom à la contrée du Pomeresse.

professions

En 1785, la population active de Rumilly comprend des laboureurs, des bonnetiers, charbonniers, fendeurs, charpentiers, boulangers, sabotiers, cossonniers, berger, menuisier, nourrices…

En 1886, 283 personnes de Rumilly vivent de l’agriculture, 140 sont bûcherons ou charbonniers ; il y a aussi 13 scieurs de long. Avec le curé, l’instituteur, le garde champêtre, 2 cantonniers, 2 religieuses, on compte encore 2 menuisiers, 2 maçons, 6 couturières, 3 sabotiers, un meunier, un maréchal-ferrant et un charron. Auxquels il faut adjoindre un marchand de bestiaux, 2 marchands de chevaux, un marchand de bois, 2 aubergistes et un buraliste, marchand de tabac.

protection

Il a été trouvé, murée dans une maison de Nicey, la statue mutilée d’un saint non identifié.

Il est probable qu’elle avait été placée là lors de la construction de la maison et qu’elle avait pour mission de la protéger contre tout élément destructeur.

Voir : eau bénite.

protestants

Voir :  huguenotsParent.

Providence (sœurs de la…)

Venues de Pargues où était leur maison mère, deux sœurs de cet ordre se sont installées à Rumilly en 1855 pour y tenir l’école des filles et soigner les malades.

Elles ont été logées dans une maison située au carrefour de la route de Chaource et de la voie aux Ânes, don de l’abbé Sercey chanoine de Troyes en 1852.

La même année, M. Babeau leur avait offert une rente perpétuelle de 700 francs à charge pour elles d’entretenir à perpétuité dans la commune deux sœurs de leur ordre tenues d’ouvrir une école pour les jeunes filles.

Prunier Jean-Baptiste

Maître d’école à Rumilly, de 1729 à 1732. Sur les registres d’état civil sa signature est enluminée d’élégantes arabesques.

puce

Voir : sainte Lucesureau yèble.

puits

 - Face au portail de l’église, le puits de l’ancien presbytère est profond de 13 mètres. On y trouve l’eau dans une couche de 2 mètres de sables jaunes et blancs, sous 7 m d’agile,elle-même coiffée de 2,5 m de grève.

 - Lieudit le Courtin de la Grange, l’eau arrive par une couche de grève de 60 cm située sous 2 m d’argile rougeâtre, assise sur l’argile blanche.

 - Devant le manoir de Ravière,la margelle du puits porte les armes de Pierre Pion : croix patriarcale avec étoile en chef.

 - Celui qui, du premier coup ; à l’aide d’un crochet, retire un seau tombé au fond d’un puits, passe pour être un beau menteu.

putois

Voir : traces.

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