Sablonnière (la…)

1768 - contrée des grands Frézons, lieudit la Sablonnière.

sabots

Le 18 nivôse an III, le sabotier de Rumilly est tenu de fournir 10 paires de sabots par décade aux volontaires de nos armées.

Saget

Voir : Combray,   taillandier

Sainfoin (le…)

1768 - trois quartiers de terre labourable sis en Champignelle tenant …d’un bout aux terres dites le Sainfoin.

saint

Voir au nom de chacun d’eux.

Saint-Parres (chemin de…)

Ce n’est pas un chemin mais un lieudit qui se trouve à l’est de la route de Saint-Parres, après les Corvées.

Saint-Parres (coin de…)

Lieudit qui se trouve à proximité du village de Saint-Parres, à gauche avant d’arriver à l’ancienne maison éclusière.

Sainte (la…)

Il s’agit d’une source située non loin de la route de Chaussepierre et de la voie aux Ânes. Son eau avait la vertu de favoriser les mariages. Il suffisait pour cela, que les prétendants aillent déposer une épingle au pied de la statue de la Sainte et qu’ils boivent un verre de l’eau de la source.  Le curé Meunier, probablement soucieux de contrer cette coutume païenne, affirmait que cette eau guérissait de la fièvre.

Cette source a toujours été appelée la « Sainte » bien qu’elle ait été placée sous l’invocation de sainte Geneviève. Il est indubitable que la Sainte a succédé à la Fée comme en témoigne cette appellation de la Feulie (ou Folie) donnée autrefois à un chemin qui, venant de Saint-Parres, menait directement à la fontaine.

Un édicule actuellement en ruines, comprenant chapelle et crypte a été construit au-dessus de la source. Ce site était exploité dans les années 1900 par Maxime Honnet, assurément le premier président de syndicat d’initiative » à Rumilly.

salade

Casque pointu garni d’un couvre-nuque, en usage au XVème siècle. - Michelet le Noble, écuyer, demeurant à Rumilly-les-Vaudes, vivant noblement, se présente en personne …et promet de servir (avec) deux chevaux, armé de cuirasse, salade, gantelets, dague et demi lance (dans) lesquels habillements, il a été vu et reçu.

saloir

On entend par saloir, au XVIIIème siècle, le récipient dans lequel on conservait le sel.

1757  -  un saloir à mettre sel, de bois de chêne.

salpêtre

On utilisait du salpêtre et des cendres pour confectionner la poudre. Le 23 thermidor an II on réquisitionne toutes les cendres, on ordonne même d’en produire avec de mauvaises herbes, des buissons, des chardons et il est demandé de les conduire là où il sera indiqué par l’agent du salpêtre.

sape

Petite faux à manche court qu’on manoeuvrait d’une seule main. Cet instrument était utilisé à Rumilly pour faucher les céréales couchées qu’on ne pouvait traiter ni à la faux ni à la faucille.

On assurait qu’un habitant de Nicey en faisait autant avec sa sape qu’avec une faux.

sapeurs-pompiers

 - Ils sont 30 en 1840, avec un uniforme neuf, casque et cimier à toupet.

 - En 1881, chaque soldat du feu reçoit 44 francs pour pallier à l’absence de tenue. Celle-ci leur sera malgré tout fournie l’année suivante.

 - Dernièrement la compagnie ne compte plus qu’une dizaine d’hommes mais bien entraînés, secouristes pour la plupart, relativement bien équipés et capables d’intervenir rapidement et efficacement.

Un centre de regroupement basé à Saint-Parres permet de concentrer les moyens de lutte et contre le feu et de secours aux accidentés.

Sardin Pierre

Ce maître d’école succède en 1758 à Edme Gatelier. Il sera remplacé en 1772 par étienne Chaurneau.

Saule Frénois ou la Sausse

Cette petite contrée se situe au sud de la route de Fouchères, avant la limite entre les finages de Rumilly et de Chappes

1768 - deux arpents en une pièce lieudit les Saules fresnoi tenant …d’un bout à la fontaine Claude Masson.

saussinet

Le saussinet est un cidre pétillant obtenu à partir d’une variété de poire dite, elle aussi, de saussinet Ce fruit tient son nom à ce que la feuille de ce poirier ressemble à celle de la sausse (ou saule).

Par temps clair, à la fin de l’hiver, on mettait ce cidre en bouteille, le laissant couler sur un cristal de sucre candi. La bouteille était solidement muselée. On obtenait une boisson pétillante, claire et fort traître pour qui osait en abuser.

Savart Philippe

Directeur d’école.  Partage avec son épouse et un (ou une) collègue, les enfants scolarisés de Rumilly. Il a succédé à Denis Andriot   en 1992.

savate

Il court, il court, le furet. On jouait à ce jeu avec une pantoufle. Celui qui piquait au milieu du cercle avait les yeux bandés. Ses partenaires devaient frapper deux coups sur le sol avec la savate avant de la passer au voisin.

Scavoix Antoine

Maître d’école en 1725 et 1726. Sa signature sur les registres d’état civil apparaît comme hésitante et malhabile.

sceau

Un sceau a été trouvé dans les prés du Bas de Chaussepierre ; il représente la croix ancrée  des sires de Chappes. Il mesure 23 mm de diamètre et n’a plus sa poignée.

Cette découverte nous rappelle qu’au début du XIIIème siècle, avant d’être pris en charge par les Templiers, le domaine de Chaussepierre relevait des seigneurs de Chappes.

scellés

Ils consistent, après le décès d’Edme Jolly, en 1757, en bandes de papier blanc sur les serrures (avec) aux deux bouts deux cachets de cire jaune.

Ce jour-là, les scellés sont apposés par Edme le Roy, ancien praticien en la prévôté royale de Rumilly, en l’absence du lieutenant.

scie

La statue qui représente Simon au 2ème pilier à droite en entrant dans l’église, le montre tenant en main une scie. Cet outil a-t-il été l’instrument de son supplice ou bien a-t-on cru bon de jouer avec les mots scie et Simon ?

scieur de long

Les scieurs de long étaient ces travailleurs du bois qui, à l’aide d’une grande scie à lame médiane dite scie de long, débitaient en planches les grumes préalablement travaillées par les équareurs. Ils installaient pour cela la grume sur un énorme tréteau et, l’un au-dessus et l’autre dessous, actionnaient alternativement la scie.

Avant la guerre de 1940, M. Gauthier, charron, faisait encore scier de long, les arbres qu’il choisissait sur le parterre de la coupe pour les besoins de son atelier.

Schwartz Léa

Elle a été déportée à la place de son mari Louis Tripogney, après avoir hébergé un aviateur américain. Remariée avec Eugène Renaud, elle a été décorée dans l’ordre de la légion d’honneur, aux grades de chevalier puis d’officier.

Sébastien (saint…)

 - Ce saint est représenté dans la deuxième chapelle, à droite en entrant dans l’église ; au-dessus de l’autel. C’est une statue de pierre qui le montre les mains liées, adossé à un arbre ( XVIIIème s.). Le retable et l’autel ont été érigés vers 1740 et restaurés en 1844.

 - La moyenne de nos cloches, celle qui sonne le fa, porte l’empreinte de saint Sébastien avec, à ses pieds, un personnage qui semble le débarrasser des flèches qui l’ont blessé.

sécheresse

1893 a été l’année ou un vent terrible venant du midi a tout grillé, l’herbe et les récoltes en particulier. Il a fallu couper des fougères pour assurer la litière des animaux et, pour les nourrir, on leur offrait des fagots faits de branches de peuplier.

secrétaire

Le terme de secrétaire remplace celui de greffier quand Romain Joachim Lemaire entre à la mairie en l’an XI de la république.

Secrétaire de la municipalité jusqu’au début du XVIIIème siècle, on lnommera de tels fonctionnaires : secrétaires greffiers en 1813 et, par la suite, secrétaires de mairie.

sel

Rumilly relevait du grenier à sel de Bar-sur-Seine.

semoir

Le semoir en toile était une sorte de drap muni de deux bretelles que le semeur pouvait enfiler sur ses épaules. Il en enroulait le pan autour du poignet gauche de façon à pouvoir disposer d’une sorte de poche propre à contenir la semence.

Ce semoir était, dans le parler local, un smou.

Senlis

Certains détails comme les ornements en volutes dans les voussures du portail ont fait qu’on a pu comparer le portail de Rumilly à celui de la cathédrale de Senlis.

Rien d’étonnant à cela. En 1528, Odard Hennequin, évêque, s’en venait de Sens à Troyes, accompagné de son architecte.  Il est tout à fait probable que celui-ci, un Chambiges ou les hommes de son atelier, ont travaillé pour Rumilly dont le curé était bien en cour à l’évêché.

sept

Partager un cercle en sept. M. Gauthier, charron, le savait faire en prenant au compas la hauteur de l’un des triangles équilatéraux formé avec son rayon.

Ce lui était indispensable pour tracer ses roues de charrette : sept jantes, quatorze rais.

sépulcre

C’est au-devant du sépulcre que se déroule la résurrection du Christ sur le panneau gauche du retable.

Dans ce même tableau on peut voir une petite grotte, autre représentation du sépulcre, dans laquelle deux petits personnages procèdent à la mise au tombeau.

Séquenterie

Lieudit situé à l’est du chemin de la Vieille église. Au XVIIIème siècle existait la ferme de la Secrétainerye.

Sercey (abbé…)

Chanoine de la cathédrale de Troyes, il a fait don aux sœurs de la Providence, vers 1865, d’une maison et d’un enclos pour leur permettre d’y installer l’école des filles.

Cette propriété occupe l’angle nord que forme la voie aux Ânes et la route de Chaource.

serf

Rumilly dut, au fait que le village dépendait de l’abbaye de Molesme, de ne pas trop connaître le servage. Ceci bien qu’il ne connût pas non plus les franchises acquises par d’autres.

On note cependant dans certaines chartes de Molesme

1220 - don d’un serf et d’une serve.

1228 - échange d’une serve contre un serf.

1235 - Pierre Blanchard épouse une serve de l’abbaye.

Voir : Guyette

serments

 - A Chappes, le 3 novembre 1790, le président de l’assemblée chargée d’élire un juge de paix prête le serment patriotique de maintenir de tous ses pouvoirs la constitution du royaume, d’être fidèle à la nation, à la loy et au roy.

 - Le décret du 26 novembre 1790 demande aux prêtres de prêter le serment civique. Si  le curé Navarre ne prête serment qu’avec réserves, Joseph Vincent Gabiot, en vendémiaire an IV dit : je reconnais que l’universalité des citoyens est le souverain et je promets soumission et obéissance aux lois de la république.

 - En l’an VI l’agent jure haine à la royauté et à l’anarchie, fidélité et attachement à la république et à la constitution de l’an III.

 - En 1814, Victor Paillot Deloyne jure et promet à Dieu de garder obéissance et fidélité au roi, de n’avoir aucune intelligence, de n’assister à aucun conseil, de n’entretenir aucune ligue qui serait contraire à son autorité

 - Le même, en 1815 fait le serment d’obéissance aux constitutions de l’empire et de fidélité à l’empereur.

 - En 1852, c’est de fidélité au président de la République dont il s’agit avant que, trois ans plus tard, on déclare à nouveau fidélité à l’empereur des Français.

serpent

Un ange du portail joue de cet instrument à vent autrefois employé pour accompagner les chantres à l’église.

Modernisé, du fait qu’on lui a ajouté des clefs, le serpent est devenu ophicléide.

serrure

Les serrures coffrées de bois sont l’apanage des bâtiments ruraux. Elles ont été utilisées jusqu’au 18ème siècle. Il en existe encore une qui permet de fermer à clef la porte nord du manoir.

servante.

La servante, accrochée à la crémaillère, permettait de tenir la poêle au-dessus du feu de l’âtre.

servelin

Redevance due pour faire paître troupeaux, prendre du bois de chauffage et bois d’œuvre dans les bois de Foolz.

Servule-Balson

Maire en 1912, pendant quelques mois.

setier

Ancienne mesure contenant 16 boisseaux soit environ 320 litres de grain. S’écrivait septier.

Voir : gros.

sexe

Plusieurs gargouilles de l’église portent ostensiblement des attributs sexuels masculins, celles en particulier qui ornent les contreforts du nord-est de l’église

Shedler

En 1745, ce peintre doreur de Chaumont fournit les 4 tableaux de st Nicolas, st Claude, ste Catherine et st Jean qui ornent les chapelles latérales du même nom.

Il s’engage en outre à faire revivre les couleurs des figures du retable. Le tout pour 140 livres.

Schedler avait été engagé par Jacquette, fille de Jean-Baptiste Bouchardon, aussitôt le décès de son père. (1744) A Rumilly, il semble que ce peintre ait travaillé pour son propre compte.

sifflet

Quand l’osier, elle sève, prendre un brin de 12 cm environ, le tailler en biseau et légèrement le tapoter en tournant, avec le couteau, pour en détacher l’écorce.

Conditionner ainsi un sifflet paraît facile mais les anciens qui s’y sont essayé avouent volontiers que, trois fois sur quatre, l’écorce éclatait et qu’il fallait recommencer avant de tailler et d’ajuster les différentes parties de l’objet.

signalement

Voici le signalement d’Edme Maire, volontaire en l’an II : 24 ans, 5 pieds 2 pouces, cheveux sourcils et barbe châtain clair, yeux gris, nez épaté. Parmi les hommes présentés à cette occasion, tous ont plus de 5 pieds de hauteur, 2 d’entre eux sont marqués de petite vérole.

signatures

Intéressantes et émouvantes sont les signatures qu’on retrouve au bas des actes d’état civil ainsi que sur les registres des délibérations du conseil de fabrique ainsi que dans celles du conseil municipal.

Qui ne savait signer s’abstenait et mention en était portée au bas de l’acte. Une curieuse mention : 1730 - et a fait le signe de la croix, ladite Marie Crillon, laquelle a dit être son seing ordinaire.

Simon

Apôtre du deuxième pilier, à droite en entrant dans l’église. On le reconnaît à la scie qu’il tient à la main.

Simon le Cyrénéen

C’est le personnage qui, sur la gauche du retable, aide le Christ à porter l’arbre de la croix. Ils sont deux à vouloir aider Jésus de même façon. Le second se trouve à l’avant du premier.

Singoth Joseph

Joseph Singoth, 24 ans, déserteur de l’armée autrichienne, est originaire de Pest en Hongrie.

On certifie que depuis 2 ans qu’il habite la commune, il s’est toujours conduit de manière irréprochable, ce qui lui permet, en 1816, d’épouser Marie-Thérèse Vuibert.

Singoth Léon

Léon Singoth est élu maire le 10 décembre 1919 en remplacement de Henri Mégret. Il occupera ce fauteuil jusqu’en 1941.

Singoth Marcel.

Fils du précédent. Après avoir été l’adjoint de Maurice Naudin, il est élu maire en 1965. En 1977 ce sont des raisons de santé qui le pousseront à ne plus se représenter. Il avait tenu cependant à conduire le remembrement   à bonne fin.

Six-vingt Arpents (croix des…)

Cette croix, signalée en 1729, marquait l’extrémité ouest de la ligne de la croix Blanche. En 1836, le cadastre la mentionne sous la dénomination de croix Blanche.

sœurs

Voir : Providence

sœurs institutrices

A partir de 1855 elles logent dans un bâtiment situé à l’angle nord de la route de Chaource et de la voie aux Ânes.

Voir : Andras,   Benoît,   Herbert,   Moreau,   Rue

soif

Pour éviter de souffrir de la soif, le petit Carré de Nicey gardait en bouche une bûchote d’osier ou encore un petit caillou.

sol

La cloche moyenne donne le sol et pèse 584 kg. On l’a placée sous l’invocation de sainte Victoire et elle a reçu les noms de Marie Antoinette.

Elle dit, en latin : Je loue le vrai Dieu, j’appelle le peuple, j’assemble le clergé.

Ses parrain et marraine étaient Jules Blavoyer,   propriétaire de Chaussepierre et Blanche Lhuillier, son épouse.

sombres

Nom local de la jachère, terre non ensemencée qu’on se contente de labourer pour la débarrasser des mauvaises herbes.

1769 - dont bail passé par Lemaire …pour 9 années consécutives qui ont commencé aux sombres de la saint Georges dernier.

son et lumière

Le premier spectacle sonore et lumineux aubois a été donné devant le manoir de Rumilly les 29 juin et 6 juillet 1963, un spectacle d’inspiration et de réalisation locales : texte, bande sonore, lumière, costumes et figurants.

sonneries

Voir : carillon,   glas

sonneurs

En 1863 un règlement détaillé fixe les obligations des sonneurs :

 - carillonner la veille des fêtes annuelles et solennelles et tous les offices de ces grandes fêtes

 - sonner à la volée les 3 cloches au sortir des processions de la Fête-dieu et de la fête de l’Assomption

 - n’utiliser que deux cloches pour celles de saint marc et des Rogations

 - sonner tous les dimanches ordinaires le premier coup de la messe et des vêpres avec la moyenne en volée et les deux ensemble pour le dernier coup

 - à chaque enterrement de gros corps sonner 4 laisses

 - veiller à ce qu’il ne soit fait aucun dégât ni fracture aux cloches

 - graisser les dites cloches et fournir l'huile

 - ne point carillonner avant que le desservant ne soit averti que le défunt soit mort catholique

 - ne point carillonner au baptême des enfants nés illégitimes

 - enterrer gratis les pauvres et, à cette occasion ne sonner qu’une cloche à la volée

 - à l ‘occasion des baptêmes et mariages, salaires confiés à la générosité des demandeurs.

Voir : incendie.

soupe

Dans l’eau du chaudron pendu à la crémaillère on coupait des tranches de pain. Deux grains de sel sur le pain. On faisait revenir des oignons dans la poêle. Une cuillère de crème de lait. C’était la soupe.

Sourdat

C’est en 1922 que la famille Sourdat cède à Louis Vachette le château de la Motte-Rumilly.

sourd-muet

Jean-Baptiste Antoine Parfait Recoing de la Rocatelle dont le fils était sourd-muet a beaucoup œuvré pour soulager ceux qui souffraient de cette infirmité. Il est l’auteur d’un ouvrage paru en 1829 Le sourd-muet entendant par les yeux, au triple moyen de communication avec ces infortunés par des procédés abréviatifs de l’écriture suivi d’un projet d’imprimerie syllabique, par le père d’un sourd-muet.

Un extrait de cette étude en explicite le titre. Nous convenons d’ailleurs de bonne foi que si la sténographie était adoptée généralement et devenait d’un usage habituel, il en résulterait bientôt, probablement dans l’écriture actuelle, un grand changement qui tendrait à la rapprocher de la langue parlée ; mais quoi qu’on ait dit de conserver les étymologies, ce rapprochement est tout à fait désirable. La bizarrerie de cette disparité est un vice dans notre langage.

souterrains

Quatre souterrains, dit la légende, partent du manoir. Le premier aboutirait à la ferme aux Rats, le second communiquerait avec l’église, le troisième rejoindrai la Grange aux Dîmes et le dernier s’en irait jusqu’au château de Chappes.

Nos ancêtres ont accumulé les preuves de l’existence de ces souterrains : le bruit sourd entendu dans la plaine quand passaient sur le supposé souterrain les charrettes revenant de moisson, la neige qui fondait plus vite qu’ailleurs en ce même endroit. La crypte de l’église n’est-elle pas l’aboutissement de l’un d’eux ? On est même autrefois descendu dans ces souterrains et c’est toujours un éboulement qui a empêché qu’on puisse aller plus loin.

Le fait qu’en sous-sol du manoir il n’existe que trois ouvertures qui conduisent à trois caveaux voûtés devrait déjà faire douter de l’existence de ces quatre souterrains. D’autre part nous sommes ici dans une plaine alluviale constamment envahie par l’eau où creuser des souterrains est quasi impossible. Alors !

stalles

Elles ont été menuisées et installées dans le chœur de notre église par Claude Dutertre en 1750. Leurs quatre sièges sont très beaux, conçus avec accoudoirs et pourvus d’une miséricorde.

statuts synodaux

Ce sont les règles édictées par les évêques à l’intention du clergé que les curés doivent observer dans la conduite de leur ministère. Les statuts synodaux de 1530 publiés sous la signature de Jean Colet commencent ainsi : S’ensuit la manière comment les curés et recteurs des églises paroissiales doivent publier et déclarer à leurs paroissiens les dessus dits préceptes. Et d’ajouter : Pour que ces préceptes synodaux de nos prédécesseurs et de nous (l’évêque), il y en a plusieurs qui sont fait à l’instruction du pauvre peuple chrétien à qui chacun curé est tenu de les déclarer et souvent dénoncer (annoncer) en son église en les exposant en français.

Ces exhortations concernent le jeûne, la confession, le paiement de la dîme, les mauvais usages comme charivari et blasphème, le mariage, l’excommunication, les indulgences, les lépreux, les prières dominicales.

Un solennel avertissement conclut l’ouvrage. Il a pour titre. Les regrets de l’âme damnée.

sueur

Quand on est en sueur, particulièrement au moment du retour d’âge et qu’une bouffée de chaleur monte au visage, on l’exprime par cette expression : i monte une chaulée.

Suot (fontaine du…)

1768 - lieudit la fontaine du Suot tenant … et de l’autre sur la crolière de Jean Vigneron.

sureau

Avec les baies noires du sureau on pouvait confectionner une sorte de vin. On disait : faire du vin avec du jus d’seuillon.

sureau yèble

De même que les z’yèbles protégeaient la semence de blé des charançons ; les branches de ce même arbuste dans la niche du chien en faisaient fuir les puces.

syndic

Le syndic, avant la Révolution, était le premier des habitants, souvent désigné par ses pairs, chargé de les représenter et de les réunir quand il était question d’approuver une affaire d’importance. C’était le maire de l’époque.

 - Dégâts causés par l’ouragan de 1739. …de quoi nous (Edme Jolly) avons dressé le présent procès-verbal en présence de M. les curé, du sindic et des habitants de la dite paroisse.

Quelques syndics à Rumilly : Louis Coffinet 1746 - Georges Collet 1756 - Edme Tallon 1764- Claude Balson 1776 - Claude Dutertre 1785.

synode

Assemblée des membres du clergé, convoquée par l’évêque.

Vers l’an 1500 l’évêque Ravier fit saisir les revenus de la cure de Rumilly dont le titulaire (Jean ou Jacques Colet) n’avait pas assisté au grand synode.

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