abat-sons Les abat-sons en ciment qui obturent les baies du clocher datent de 1927. Ils ont remplacé les abat-sons de bois installés assez longtemps après l'incendie de l'an VI et qui s'étaient lentement dégradés. Ces transformations successives peuvent être constatées sur les cartes postales qui ont été éditées vers 1900 et plus tard. Voir : essi. abat-vent Un abat-vent, construction provisoire en bois, avait été mis en place pour colmater la brèche faite au-dessus du portail de l'église par l'orage de 1739. Il a été remplacé en 1746 par une rose en pierre de taille, celle que nous connaissons aujourd'hui. abbés de Molesme Voir : Christophe, Antoine Ier de Vienne, de Vauréal, François de Montmorency, Charles de la Rochefoucault, Champion de Cicé. abeilles On comptait plus de 100 ruches à Rumilly en 1886. abstentions Une première véritable élection (politique) se déroule à Chappes le 5 mai 1790. Sur 792 inscrits il n'y a que 559 votants pour le canton, 51 sur 139 en ce qui concerne Rumilly soit 74 % d'abstentions. Il est vrai qu'à cette époque, pour se rendre à Chappes, il fallait y aller à pied et par de mauvais chemins. achat du manoir La commune de Rumilly acquiert le manoir des Tourelles en 1902 pour la somme de 15 000 francs. …acum A l'époque gallo-romaine, le suffixe " acum " s'ajoutait au nom du propriétaire d'un domaine rural. Il se peut qu'ainsi, Rumilliacum, première mention de notre village, puisse indiquer qu'il ait été en la possession d'un certain Rumilly. Adam de Rumilly En 1235 Clarambaut IV, sire de Chappes, fait aumône à l'église de Molesme de la terre et du fief joignant le chemin des écuyers, tenus de lui par Adam de Rumilly. Adam et Ève Adam et Ève chassés du paradis, tel était le thème du vitrail qui, avant 1893, surmontait le portail de notre église. Adèle de Rumilly En 1222, Adèle de Rumilly, en reconnaissance des bienfaits qu'elle a reçus des religieux de Molesme, leur donne 2 muids de grains de rente et la dîme sur le chanvre. Adnot Curé de Rumilly en 1912, il est remplacé en 1916 par le curé Verrier. affouage Ce droit consiste, pour les habitants, à pouvoir prendre du bois de chauffage en forêt selon certaines règles. Il est indéniable que, de tous temps, les Rumillons ont été autorisés à chercher en forêt aussi bien du bois à brûler que du bois pour bâtir. L'histoire de nos droits affouagers est longue et, pour la suivre, il faut se référer à bien des actes, ordonnances, procès, dont le premier date du XIIème siècle. Actuellement le droit d'affouage s'exerce en forêt communale. Chaque année, les affouagistes qui le désirent se voient attribuer une " portion " dont ils peuvent exploiter le taillis, la petite futaie ainsi que les houppiers de la grosse futaie. Cette dernière est vendue au profit du budget communal. affouagiste Est affouagiste le chef de famille qui a son domicile " réel et fixe " en la commune et qui, à ce titre, est inscrit sur la liste affouagère de l’année. agent national Aux côtés du maire, dès la fin de 1793, l’agent national est chargé de faire respecter les décisions de la Nation. C'est ainsi que Nicolas Tallon, le 24 pluviôse de l'an II, par arrêté publié à la porte du temple de la raison, ordonne que tous les cultivateurs aient à faire battre leurs récoltes (afin, que le marché des céréales soit approvisionné). L'agent national est aussi celui qui transmet en haut lieu les doléances des habitants. Avec la constitution de l'an III, il est conforté dans son rôle de véritable responsable de la gestion communale alors que la fonction de maire disparaît. Après la constitution de l'an VIII le maire, assisté de son conseil, reprend l'administration du village. agriculture En 1892 on cultivait à Rumilly 320 ha de froment, 5 ha de seigle, 28 ha d'orge, 287 ha d'avoine, 30 ha de pommes de terre, 13 ha de betteraves, 1 ha de navette et 6 ha de haricots. Cinquante ans plus tard il était déclaré : 134 ha de blé, 4 d'orge, 120 d'avoine, 1 de méteil, 10 de pommes de terre, 24 de betteraves fourragères et 5 de betteraves industrielles. La culture de l'avoine allait plus tard disparaître en même temps que disparaissaient les chevaux. aides A l'origine, il s'agissait de subsides extraordinaires que les vassaux payaient à leur seigneur, par exemple pour le mariage de l'une de ses filles ou pour payer une rançon. Ensuite et jusqu'en 1789, les aides comprenaient des impôts tels que les droits sur les vins, sur le cidre, des taxes sur les bestiaux, sur le bois, etc. aigle On trouve l'aigle, emblème de Jean l'évangéliste sur l'une des clés de voûte de la 3ème travée de notre église. L'aigle aux ailes éployées que sont les armes d'Antoine Ier et II de Vienne abbés de Molesme figure aussi sur une clé de voûte ainsi que sur les carreaux vernissés qui pavent la chapelle des fonts baptismaux, sur un chapiteau en haut d'une colonne devant le manoir et au manteau de la cheminée ouest, au premier étage de ce bâtiment. La dualité de l'aigle et du serpent signifie l'union du ciel et de la terre ou encore la lutte de l'ange contre le démon. Voir au portail de l’église. alchimie Les quatre éléments chers aux alchimistes : ciel, terre, eau et feu, sont inclus dans les armoiries de l'évêque Parvi. (Carreaux armoriés de la chapelle des Fonts). Elles ressemblent curieusement à celles de Nicolas Flamel, célèbre alchimiste du moyen âge. alisier On choisissait de préférence l'alisier pour confectionner les manches des fléaux à battre le blé. De 5 à 6 cm de grosseur, la batte de cet outil était en noisetier, droite et rigide, noircie au feu. En novembre 1872 le curé Meunier assisté de trois membres du conseil municipal, quête dans le village en faveur des Alsaciens Lorrains émigrés. Il récolte 124 francs. L'assemblée municipale complète à 250 francs. altitude Au-dessus de la mer : groupe scolaire 148,60 m - église 145,41 m - manoir 136,11. Américain C'est dans les années 1920 que le grainetier, propriétaire du manoir de Ravières a vendu à un riche Américain la croisée d'ogives et l'ensemble des pierres qui coiffaient la tour centrale du monument. Le produit de cette vente l'aurait, dit-on, dédommagé presque totalement des frais qu'il avait engagés pour l'achat de la bâtisse tout entière. amodiateur Le plus souvent employé dans le sens de amodiataire et écrit " admodiateur " c'est celui qui prend à ferme, qui loue une terre, un domaine. 1629 - Charles Parent amodiateur de Monsieur de Molesme 1717 - Jean Rosty amodiateur de la terre de Rumilly 1779 - Claude Rousselot amodiateur de la terre et seigneurie de Rumilly. Etc. amulette Une pierre noire, polie d'environ 6 cm de long, 2 cm de large et 3 mm d'épaisseur, a été trouvée non loin de l'église, face à la place du Turot. On peut penser qu'il s'agit là d'une amulette porte-bonheur ayant orné le collier de l'un de nos lointains ancêtres de l'âge de pierre. anagramme Dans la partie inférieure du vitrail de la chapelle dédiée à la Vierge, on lit : Du donneur (tu) as l'oraison et devise Si de son nom les lettres bien advise.( Si tu les vois dans le bon ordre, si tu les disposes convenablement.) En effet, avec les lettres de son nom Johannes Coletus, notre curé bâtisseur a construit sa prière : Nos evincla theos (Ô Dieu délivrez-nous) et sa devise : Souvent à conseil qui surmontent ses armoiries au bas du grand vitrail du transept. Anciens L'habitude a été prise, dans les années 1960, de réunir tous les ans en un repas amical tous les retraités de la commune. Cette manifestation permet de se faire rencontrer au moins une fois l'an des personnes qui, de Nicey au Long-du-Bois ou du Bochot à Rumilly, n'ont guère que cette occasion pour se retrouver. Au début de l'an II, la citoyenne Rose Victoire Andras ci-devant religieuse de la Visitation d'Alençon, prête le serment civique et sollicite le poste d'institutrice à Rumilly. Il lui est accordé. On l'installe à l'école des filles, face au portail de l'église. Le 11 ventôse de l'an IV, elle a 40 fillettes dans sa classe. L'apôtre André occupe le sixième pilier, à gauche, à l'entrée du chœur. On le reconnaît à la croix en X sur laquelle il s'appuie. Instituteur, secrétaire de mairie depuis 1960 ; il quitte la direction de l'école primaire en 1992 et le secrétariat fin juin 2001. ânes Il y avait 6 ânes à Rumilly en 1886. Ânes (Voie aux…) On a dit que la voie aux Ânes (anciennement Voie aux Âniers) était ainsi appelée parce qu'elle avait vu passer les ânes chargés de la pierre destinée à la construction de l'église. C'est la légende. Une autre opinion veut que ce chemin très ancien, qui date probablement des temps romains et qui se dirige tout droit vers Bouilly, ait pris le surnom donné aux habitants de ce chef-lieu. Mais des ânes, dit-on là-bas, à Bouilly, il en passe bien plus qu'il n'en reste. anges Un ange symbolise l'évangéliste Mathieu sur le blason d'une clé de voûte de l'église. A remarquer, les anges musiciens qui ornent le portail de l'église, à droite et à gauche du vitrail. Les instruments dont ils jouent sont : la vielle, la viole, le psaltérion ou harpe portative, la flûte et le serpent. Quelques uns d'entre eux sont mutilés. angelots De nombreux angelots ou chérubins (ou encore séraphins), parfois représentés par une tête et deux ailes, ajoutent à l'ornementation de nos deux monuments. Au chapiteaux des colonnes du manoir, sur les manteaux des cheminées ainsi qu'à la naissance des nervures des voûtes de l'oratoire. On les trouve aussi sur la porte d'entrée de l'église (bien effacés) et encore au pied des apôtres des piliers qui portent les croix de consécration. angélus C'est l'instituteur qui, au début du XIXème siècle, sonnait l'angélus trois fois par jour. En 1866, c'est encore lui qui sonne midi et soir. En revanche un autre préposé le remplace chaque matin, à 4 h l'été et à 6 h en hiver. anguille Avec la peau d'une anguille, on liait sur le manche et sur la batte, les deux courroies de cuir qui facilitaient la rotation du fléau. animaux des bois, des eaux et des champs Appellations locales : belette, bacole - crapaud, galocha - écrevisse, crabosse - écrevisse de puits, écrouèle - épinoche, épingale - escargot, estrago - fouine, fouin - grenouille, rnongèle - orvet, lenvo - putois, pitoi - têtard, boutaqueu. On dit "un " vipère. animaux domestiques Appellations locales : bœuf, boeu - brebis, gueurlète - caneton, cani - chien, câgne - chienne, quêle - coq, cô - dindon, codinde ou coudrou - porcelet, gouri - truie, treue - vache, godèle ou dagorne - veau mâle, godin. Anne (ste…) Sainte Anne qui apprend à lire à la Vierge sa fille. Sa statue de bois, probablement importée de l'ancienne église, se trouve au-dessus et à gauche de la porte de la sacristie. La chapelle de la Vierge était, en 1746, appelée chapelle Sainte-Anne. An.neau (Route forestière d'…) Cette ligne forestière prolonge la ligne Vérien ; elle se dirige vers le sud-est, traverse la ligne de la Croix blanche et rejoint la route du Pont de pierre. Annonciation L'annonce que l'archange Gabriel fait à Marie est affichée : - au portail de l'église (en double) deux statues de chaque côté du saint Martin à cheval - sur le grand vitrail du transept sud - au-dessus de l'autel de la Vierge (tableau offert par la famille Recoing ). aphtes Pour les faire disparaître, se procurer 5 ou 9 feuilles d’herbe à la chancre . Passer sur la langue de l'enfant malade chaque feuille l'une après l'autre. Les lier d'un fil et les suspendre dans l'âtre. Dès qu'elles seront sèches, les aphtes auront disparu. apoplexie Jean Colet fut frappé d'apoplexie alors qu'il était à table, le 6 juillet 1552. Il mourut le lendemain à 9 heures du matin. apôtres des piliers Partant du Christ au trumeau du portail, vers la gauche, on reconnaît : Jude, Jacques le majeur, Barthélemy, Philippe, André, Pierre ; et du côté sud, en revenant vers le portail : Jean, Jacques le mineur, Thomas, Mathieu, Simon et Matthias. araignée Araignée le matin, chagrin Araignée à midi, souci Araignée du soir, espoir. aratoires (instruments…) Avant que se généralisent les charrues, herses et rouleaux métalliques, on ne connaissait que des instruments aratoires en bois, confortés souvent il est vrai, par des ferrements forgés chez le maréchal. Quand l'arbre a les pieds dans l'eau, il pleut le jour qui suit. C'est un ensemble de nuages disposés en éventail qui évoquent la forme d'un arbre, tronc et feuillage. Quand le pied de cet arbre plonge en direction de la forêt, au sud-ouest, c'est le mauvais temps qui arrive. arbre de la Liberté Il n'y a pas de preuve qu'ait été planté à Rumilly, un arbre de la liberté, tant en 1789 qu'en 1848. En revanche, le 21 mars 1989 ou 1er germinal de l'an 197, à l'occasion du bicentenaire de la Révolution, les enfants des écoles, costumés pour la circonstance, ont participé à la plantation d'un érable devant le groupe scolaire. Entre ses racines, une bouteille scellée enferme la signature de tous les participants
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