Deux statues de notre église représentent saint Jacques parmi les statues des apôtres aux piliers de la nef. Tout d’abord Jacques le Majeur, à l’entrée de l’église, reconnaissable à son bourdon de pèlerin. Le sculpteur a donné à Jacques le Mineur, proche l’autel, un bâton ; la légende dit pourtant qu’il a été lapidé c’est-à-dire frappé de pierres. Jacquinot François Il succède à l’abbé Payen en 1904. Cinq ans plus tard, il est remplacé par le curé Flamand. Jactat (chanoine Edmond…) Il a été curé de Rumilly de 1929 à 1946. Dans son bulletin paroissial il a, entre autres, fait paraître une histoire de l’église Saint-Martin. C’était une doctrine qui affirmait que l’homme n’était pas libre et que Dieu seul pouvait agir en lui par la grâce. D’où la rigueur des prêtres jansénistes, personnes d’une vertu austère et rigides dans leur conduite, refusant à leurs ouailles les sacrements, sous prétexte qu’ils n’étaient pas dignes de les recevoir. Rumilly a connu plusieurs prêtres jansénistes : Claude Noé Bailly, Barthélemy Henrion et Savinien Navarre, en tous points d’accord avec l’évêque Bénigne Bossuet, neveu du célèbre Bossuet, et adepte lui aussi de la doctrine janséniste. A en croire une plainte de 64 habitants de Rumilly, en 1738 le curé Henrion n’admettait presque personne à la pénitence et à l’eucharistie, ne portait pas l’extrême-onction aux malades, n’administrait pas les mariages et même ne baptisait pas les enfants, sous prétexte que les parrains et marraines ne lui étaient pas agréables. En 1779 le curé Navarre refuse de marier et baptiser certains de ses paroissiens. Ceux-ci se plaignent mais n’obtiennent en rien satisfaction. Il semble que ces réclamations émanent d’une minorité d’habitants. En effet, les registres accusent, en 1738 par exemple : 28 baptêmes et 5 mariages et en 1779, 24 baptêmes et 6 mariages. jarretière A l’issue du repas de mariage, le garçon d’honneur se faufile sous la table pour y cueillir la jarretière de la mariée. Celle-ci est ensuite vendue au profit d’œuvres locales et chaque invité épingle sur sa poitrine les 3 rubans : bleu, rose et blanc censés avoir été coupés de la jarretière. Sous peine d’amende, la faveur blanche devait disparaître en même temps que s’éclipsaient les jeunes mariés. javelle Contrairement au blé qui était lié en bottes après avoir été fauché, l’avoine était laissée sur le sol, telle que la faux la déposait, en poignées dites javelles. Ces javelles ou javlons se ramassaient à reculons. Javelle Étienne Amodiateur de la seigneurie de Rumilly, il est le père de Marc Antoine et de Jeanne qui furent les parrains de la grosse cloche fondue en 1704. Voici les biens qui lui étaient affermés pour la somme de 3000 livres. Un château… lequel a cour, jardin, grange, écuries, étables et autres bâtiments - une maison et une grange près de l’auditoire - ledit auditoire - un moulin à eau… appelé moulin d’en Haut - le droit de pêche dans la rivière de l’Hozain et le droit de chasse - les censives et autres droits seigneuriaux - les droits de dîmes, de greffe et d’amende - 2500 arpents de bois . - La chapelle Saint-Jean est celle qui est immédiatement située à gauche du maître-autel. La menuiserie en est due à Alexis Harion (1740). Le tableau représente Jean Baptiste qui baptise le Christ. - La statue de saint Jean l’évangéliste orne un pilier à droite de l’autel. Le saint tient en main le calice de poison qu’on l’obligea à boire et qui, dit la légende, ne lui causa aucun mal. Peint sous les traits d’une personne d’un âge certain, il est reconnu que c’est là le portrait de Jean Colet, bon vivant, dont on sait qu’il mourut à table, frappé d’apoplexie. - Saint Jean apparaît dans le panneau gauche du retable qui accompagne Jean Colet. - Il est aussi dans le tableau de droite, dans le groupe des trois petits personnages qui montent sur le chemin du calvaire. - L’aigle, emblème de cet évangéliste occupe un écusson fixé à l’une des clés de voûte de la troisième travée de la nef. Le vitrail dédié à St Jean est celui du transept sud dont l’inscription rappelle qu’il a été offert par Jean Colet. Au bas de ce vitrail, les âmes attendent la venue du Christ. Dans le panneau médian on reconnaît l’Annonciation et le Christ. Les vertus occupent le registre supérieur. - C’est à la saint Jean que se pratiquaient autrefois l’embauche du personnel agricole et la louée des champs. Cité comme (petit) seigneur de Rumilly, il abandonne aux abbés de Molesme, en 1239, tous les droits qu’il possède sur le village. Il reconnaît l’abbé comme son suzerain mais continue à bénéficier du revenu que lui procure sa terre. Jégeon (le pré…) Ce lieudit occupe l’espace situé au Long-du-Bois, entre la route principale de ce hameau et l’Hozain. 1768 le pré Gézon… d’un bout sur la rivière d’Ozain . Jérusalem Dans le panneau de gauche du retable le paysage comprend les murs de Jérusalem avec, au premier plan, une porte encadrée de deux tours. Au centre, la ville de Jérusalem est encore évoquée avec ses murailles, des tours et… une église. Voir : croix de Jérusalem. Jérusalem (voyage à…) C’est grâce à l’écrit d’un pèlerin s’en allant vers Jérusalem que nous connaissons la date de construction ou plus exactement de rénovation du manoir. Il faut noter qu’entre Troyes et bar un petit ruisseau choit en seine par la main droite faisant la séparation du duché de bourgogne et comté de Champagne avec la séparation des évêchés de Troyes et de Langres. Et est nommé le premier village dudit évêché de Langres Ville-sous-Bar (Virey). Là près, il y a outre Seine, à main gauche, un château et village dudit diocèse nommé Chappes et à la dextre, environ un quart de lieue du grand chemin, y a un château tout neuf nommé Remilly, fort beau, qu’un marchand de Troyes nommé Pion a fait faire . 23 mars 1532. Jolly Edme Ancien bailli gruyer (1714) il occupe le château de la Motte en 1737. C’est comme lieutenant en la prévôté royale qu’il dresse le procès-verbal de l’ouragan (1739) qui détruit la flèche de l’église. journal scolaire Imprimé et illustré par les élèves, exploitant leurs textes libres, il s’adressait aux parents ainsi qu’à un réseau de correspondants répartis dans toute la France. Son titre ; Coopa (Coopérative Pasteur) n° 1 Octobre 1946. Voir : bécasse, boudin, chasse à courre, coucou, farce, traces. juge de paix Le premier juge de paix est élu à Chappes les 3 et 4 novembre 1790 en l’église. Joachim Lemaire, notaire à Rumilly obtient 328 voix sur 596 votants. Joseph Leroy devient son secrétaire greffier. juillet Voir : quatorze juillet justice Rumilly était siège secondaire du bailliage de Troyes, un baillage secondaire où le bailli délégué ou son lieutenant rendait la justice. En 1762 il était prévu de reconstruire la ferme et l’auditoire, geôlerie et prison de la seigneurie de Rumilly. |