mâche

Synonyme de botte. Dans le produit de ses dîmes, le curé Navarre déclare en 1790, 12 mâches de chanvre estimées à 24 livres.

sainte Madeleine

Et quel époux lui donnerez-vous ?

La mie, la Madeleine

Et quel époux lui donnerez-vous ?

La mie, la Madelon.

Ce jeu était dansé entre 1940 et 1950 à l’école de Rumilly. Deux rangées d’enfants se faisaient face et, tour à tour, s’avançaient, questionnant et répondant :

Nous lui donnerons M. Untel

La mie, la Madeleine.

Il s’agissait d’offrir un époux (ou une épouse) à un partenaire de la rangée adverse qui devait répondre :

En ce cas-là nous acceptons (ou refusons)

La mie, la Madeleine, etc.

Quand il y avait accord, l’enfant choisi changeait de camp.

mai

Se marier en mai portait malheur. Les actes d’état civil montrent que cet interdit n’a guère été respecté.

maie

1757 - une maie de bois de sapin à faire pain.

maillot

L’habitude de laisser libres les jambes des bébés n’est guère apparue qu’après la guerre de 39-45. Auparavant, ceux-ci étaient emmaillotés les deux jambes réunies et serrées l’une contre l’autre.

maires

J. Cl. François Chauvet de Brosset (1790) - Etienne Tisserand (1790-1798) - Claude Debure (1792) - Jean-Joseph Vuibert (1792-an VII-1811) - François Lemaire (1811-1815) - Jean Frappier (1816) - Victor Paillot (1826-1835) - François Delaine (1835…) - Romain Guyot (1837-1848) - Jacques Eugène Paillot (1848-1860) - Victor Paillot (1855-1870, 1877- 1890) - Pierre Antoine Recoing (1871-1876) - André Carré Delaine (1876-1890) - Numa Carré (1892) - Etienne Goussin (1900) - Alexandre Dart (1901- 1912- 1919) - Servule Balson (1912) - Henri Mégret (1919) - Léon Singoth (1919-1941) - Auguste Brunon (1941-1945) - Maurice Naudin (1945-1965) - Marcel Singoth (1965-1977) - Jean Daunay (1977- 1995) - Jean-Louis Milési (1995 - 2014) - Mme Brigitte Girard ( 2014...)

mairie

En l’an II la municipalité s’installe au presbytère, immeuble situé au chevet de l’église, dans la salle du bas, après qu’on a eu fait sauter la cloison.

Vers 1811 la maison « des écoles » est en même temps « maison commune ». On la reconstruit en 1844 (Place François Mothré).

Avec l’achat du manoir en 1912, la mairie se déplace et s’installe au premier étage du monument. C’est toujours au manoir que se trouve le siège officiel de la municipalité bien que le secrétariat ait été installé en 1955, dans l’aile sud du groupe scolaire.

maison d’école

Les fabriciens pensent, en 1735, que pour attirer dans la paroisse un bon maître d’école, il faut le loger de manière convenable. Ils offrent de transformer en école une maison de la fabrique provenant du legs de François et Nicole Morée et sollicitent pour cela l’autorisation de l’évêque Bossuet. Le projet sera abandonné.

En 1749, Louis Simonnet, maître maçon à Chappes s’offre à construire, près de l’église, une maison d’école avec cheminée à chaque extrémité et un four, un petit cabinet, un lavoir, un appentis derrière, le tout avec palsonage et torchis.

En 1841, on décide d’en construire une neuve ; elle est réceptionnée en 1844 : deux pignons en façade et sa galerie ouverte, à colonnes.

Dès 1906, après travaux, le manoir abrite l’école de garçons, les filles continueront à fréquenter l’ancienne maison jusqu’en 1939, année où ont été géminées les deux écoles.

maisons forestières

Elles étaient quatre autrefois en forêt, celles du Coin des Ventes, des Cinq Chênes, des Bordes et celle, détruite, du Haut-Tuilot. Seule celle des Bordes est encore occupée.

Deux nouvelles maisons forestières ont été implantées au village.

maison de la pompe

Ce local situé Place de la Bourriquette avait été construit pour abriter la première pompe aspirante et foulante à bras (1884).

En 1936, un autre local a été maçonné, adossé au manoir, pour accueillir la motopompe nouvellement acquise.

L’un des garages du groupe scolaire a abrité un nouvel engin de 1991 à 2006.

maître d’hôtel

Charles Boucherat, seigneur de la Rocatelle, était maître d’hôtel du roi.

la Maladière

Il n’est guère probable que ce lieudit indique l’endroit où les lépreux, les ladres du village, étaient exilés. Il désigne plus certainement la terre dont le revenu était affecté à l’œuvre qui avait en charge ces malades.

Maladière Marc

Soldat de la République et de l’Empire, né à Rumilly en 1767, il est affecté le 7 brumaire an II au bataillon de chasseurs de Reims. Armée de Sambre et Meuse. Armée du Danube (1799). Blessé à Gênes d’un coup de feu à la jambe gauche. Nommé caporal. Grande Armée (1805) Sergent à Eylau. Il perd un œil dans la bataille.

En 1807, borgne et boiteux, il revient à Rumilly où il épouse la veuve de l’ancien maître d’école Georges Collet. Il aura gardé l’uniforme pendant 36 ans, 5 mois et 19 jours.

Il devient alors manouvrier et garde-champêtre et décède en 1846 à l’âge de 79 ans.

porte-malheur

Voir : carnaval, cierge, cloche, coq, croix, échelle, flammes, lessivemariage, masque, st Nicolas, pinson.

manoir

Voici la description qui en était faite en 1762.

Château, tuiles sur le bâtiment, ardoises sur les tourelles

Au rez-de-chaussée 7 pièces : une cuisine et une salle, 4 tourelles rondes et une tourelle octogone, cellier dessous et 3 petits caveaux bâtis en voûte.

Au premier étage, deux principales pièces. »

manteau

Pourquoi saint Martin n’a-t-il donné au pauvre que la moitié de son manteau ? N’aurait-il pas dû, en bon chrétien, l’offrir en totalité ?

Saint Martin était soldat romain et n’avait personnellement payé que la moitié de son équipement et il ne pouvait donc disposer de l’autre moitié appartenant à l’état.

Ainsi la légende s’est-elle appuyée sur la réalité.

saint Marc

Son emblème, le lion, est peint sur une clé de voûte de l’église, troisième travée, avec ceux des trois autres évangélistes.

marcujon

Le tubercule du marcujon ou gesse tubéreuse, à chair blanche et enveloppe noire, est fort appréciée des sangliers qui fouissent la terre pour le trouver.

L’homme pouvait, paraît-il, le consommer.

mardi gras

Ce jour-là, les enfants et les jeunes se déguisent. Dans l’après-midi, nous avons vu quelques jeunes gens habillés de costumes divers et masqués de façon effrayante.

Sur le soir, quelle surprise de voir 4 masques déguisés d’une façon très amusante et coquette. Impossible de reconnaître aucune tête de fille ou de garçon.

Les 4 masques entrent au café et s’installent à une table sans dire un mot. Pour avoir une bouteille de vin blanc, il a bien fallu que l’un d’eux parle. C’est comme cela que nous les avons reconnus.

mare

Il n’existe plus qu’une mare à Nicey sur laquelle, autrefois, était un lavoir en bois.

maréchal-ferrant

Maréchaux-ferrants ayant œuvré à Rumilly : les Coffinet de 1664 à 1667 puis de 1793 à 1809, les Bertrand de 1682 à 1749, les Robin de 1785 à 1823.

Le dernier à ferrer les chevaux et travailler à la forge aura été Henri Michon.

sainte Marguerite

On appelle souvent ainsi mais à tort, la statue de sainte Geneviève, au transept nord, qui tient enchaîné un dragon - d’où la confusion - mais qui est accompagnée d’un mouton.

marguillier

Le marguillier est théoriquement un membre du conseil de fabrique. Il semble qu’à Rumilly le marguillier ait été en même temps sacristain.

En 1865, avant les offices des dimanches et fêtes, il a pour mission :

d’épousseter les stalles et bancs du chœur

de préparer les cierges

de prendre les ordres de M. le curé

et bien évidemment, d’être à l’heure.

Au moment et pendant les offices il doit :

revêtir le surplis

allumer les cierges

présenter le cas échéant, la chape avant la procession ou l’écharpe pour le saint-sacrement

prendre la croix ou la bannière s’il n’y a personne pour la prendre.

On lui enjoint de ne porter ni moustache ni mouche.

mariage

 - L’habitude veut encore que les lieux du mariage (mairie-église) soient agrémentés de résineux décorés de fleurs en papier. En revanche, on ne tire plus de coups de feu sur le passage du cortège.

 - Quand le dernier ou le seul enfant d’une famille se mariait, il était coutume d’aller accrocher à la cheminée, sur le toit, un bouquet et une bouteille dans laquelle était enfermée la liste de tous les invités. Cette cérémonie se déroulait l’après-midi du mariage ; elle s’accompagnait parfois du chant d’un cantique.

Le dernier exemple d’une telle manifestation date du 2 juin 1954.

 - Marier deux frères le même jour porte malheur.

Marie éloïse

La plus petite de nos cloches porte ces noms ; elle sonne le la et pèse 398 kg. Elle est placée sous l’invocation de la Vierge. Elle affirme : pleurer les morts, anéantir la foudre et solenniser les fêtes.

Marie Étienne Victorine

C’est la plus grosse des trois cloches. Placée sous l’invocation de saint Étienne, elle pèse 784 kg et sonne le fa. Elle porte une devise latine qu’on peut traduire par : Louez Dieu avec des cloches bien sonores.

Marinot

En 1804 il remplace le curé Ravier. En 1812 il quitte Rumilly pour Clérey. La paroisse reste quelque temps sans prêtre.

le gué du Marot

Lieudit oublié. XVIIIème siècle : - d’un bout à l’Ozain.

marraine

Voir : parrain.

marron d’Inde

Pour soulager les douleurs rhumatismales qui tourmentent les personnes âgées, il suffit de garder dans sa poche un marron d’Inde jusqu’à celui-ci soit complètement desséché.

Les Goncourt ont écrit : M. Jousseau ! Mon homme a son rhumatisme - Bonne femme, c’est qu’il ne porte plus les trois marrons que je lui ai dit de porter dans la poche de son pantalon.

sainte Marthe

C’est de l’atelier dit « de la sainte Marthe » ou du « Maître de Chaource » ou encore du « Maître aux figures tristes » que s’est inspiré l’auteur du retable.

En effet, les figurines de ce triptyque et notamment les femmes, ont beaucoup d’analogie avec la sainte Marthe de la Madeleine de Troyes ainsi qu’avec les personnages du sépulcre de Chaource.

la croix maître Martin

Restaurée récemment, elle est érigée non loin de la maison forestière des Bordes. En réalité, sur le territoire de ce hameau.

 1768 - Un quartier proche de la croix Me Martin.

masques

La mère de Mme Caillet (fin XIXème s.) condamnait les masques de Carnaval. Elle prétendait qu’ils étaient diaboliques et portaient malheur.

massacre

Ce fut le 16 juin 1940. 30 soldats français, sans armes, appartenant à des unités diverses (en majorité du 151ème RI) ont été trouvés groupés, abattus sur place d’une rafale de fusil-mitrailleur comme en ont témoigné un chevalet et des douilles éjectées en un même tas, sur la route de Vougrey, non loin de la Rocatelle.

Quelques hommes de Rumilly sont allés creuser sur les lieux une fosse d’environ 20 m de long sur 1 m de profondeur capable d’accueillir l’ensemble des massacrés. Il faisait une chaleur exceptionnelle ; certains des corps étaient démesurément gonflés et déformés.

Deux jeunes gens, Hector Ninino et Henri Coffinet eurent le courage de chercher sur chacun des soldats les signes de leur identité avant de les transporter et de les déposer dans leur tombe.

Léon Singoth, maire, et le secrétaire de mairie Henri Mothré étaient présents pour établir le procès-verbal de cette inhumation provisoire.

Par la suite, ces militaires ont été exhumés et transportés dans le cimetière de Jully-sur-Sarce.

A noter qu’un soldat isolé, tué celui-là dans la montée de la route vers Jully, a partagé le sort de ses compagnons dans la fosse commune.

Matthias

C’est l’apôtre qui occupe la première place en entrant, à droite du portail. Il tient en main une hache.

St Mathieu évangéliste a pour emblème un ange ; on remarque cet ange peint sur un écusson de la voûte à la troisième travée de la nef.

saint Maur

Les registres de catholicité nous apprennent qu’il existait en l’église de Rumilly, une chapelle saint Maur. Il s’agit de celle qui se trouvait sous le clocher, dont les voûtes se sont effondrées lors de l’orage de 1739 et qui a été isolée du corps de l’église par deux cloisons de bois et torchis.

mauvie

Oiseau non identifié. Quand on l’entendait chanter : plû-i, plû-i, plû-i, c’était signe de pluie.

maux de dents

Contre le mal de dent : mettre une pierre à feu dans le foyer. Quand elle est blanche, la plonger dans le vinaigre. Se rincer la bouche avec ce vinaigre chaud.

Aux enfants dont une dent perçait, on donnait à sucer un chiffon noué dans lequel était enfermé un morceau de sucre.

Voir : baume d’acier.

maux de gorge

Pour y remédier, il suffisait d’entortiller au tour du cou le bas du pied gauche de la personne malade. Le bas de sa maman pouvait ainsi soulager un petit enfant.

maux d’yeux

A l’occasion de la taille de la vigne, quand celle-ci « pleurait, » on recueillait la sève qui sortait goutte à goutte du sarment. Ces « pleurs de vigne » étaient souverains contre les maux d’yeux.

loi du maximum

Elle a été publiée à Rumilly le 16 prairial an II. Elle interdisait la vente de certains produits au-dessus d’un prix fixé par décret.

mécaniques

On appelait ainsi les métiers rudimentaires sur lesquels on filait, on tissait le chanvre et aussi le coton, au XVIIIème siècle. En 1789, on prétendit que ces machines étaient, avec les accapareurs, à l’origine de la misère du peuple.

médaillons

C’est l’abbé de Molesme Antoine II de Vienne qui, vers le milieu du XVIème siècle, a fait plaquer sur les cheminées du manoir les médaillons que nous connaissons.

Trois de ceux-ci sont vides. Ils portaient les 3 fleurs de lis, symbole de la royauté. On a pensé qu’ils avaient pu être détruits à la Révolution mais, étant donné que Fichot a dessiné ces fleurs de lis vers 1850, il est plus probable que ces écussons sont tombés quand le manoir est devenu mairie-école, ceci afin de respecter la loi de séparation des églises et de la République.

saint Médard

Quand il pleut à la saint Médard

Le blé diminue d’un quart.

Mégret Henri

élu maire en 1919, il est remplacé la même année par Léon Singoth.

mendiants

Avant la Révolution, avant que les cahiers de doléances insistent pour que chaque commune garde ses pauvres, les mendiants erraient de village en village. Les actes de catholicité de Rumilly en témoignent qui ont enregistré nombre de décès de ces malheureux presque toujours qualifiés de « pauvres » mendiants.

Ménélas

L’un des deux bustes placés dans des petites niches à l’arrière de la ferme de Chaussepierre serait celui de Ménélas. Celui-ci était devenu roi de Sparte en épousant Hélène, laquelle fut enlevée par Paris. Ce rapt déclencha la guerre de Troie.

Menneret Georges

Il s’installe au manoir après 1912. Il a sa classe au rez-de-chaussée ainsi que sa cuisine. Son appartement occupe le côté ouest du 1er étage.

Mobilisé en 1914, il est remplacé par Melle Ledoux jusqu’en 1919.

En 1924, M. Mothré lui succède.

mense

Mense abbatiale : tous produits revenant au seul abbé.

Mense conventuelle : ce qui revenait au couvent, à l’ensemble des moines.

menteur

Voir : puits.

Nicolas Méresse

Procureur fiscal du roi au début du XVIIème siècle, il a donné son nom à une contrée du village, le Poil Méresse ou Pomeresse.

mésange

Quand vient le beau temps, quand vient le printemps, la mésange chante : tititiu, tititiu, tititiu.

messe de minuit

Quand il fait noir à la messe de minuit, il fera noir dans les granges. Grande obscurité la nuit de Noël fait espérer une bonne récolte et, par là, les granges pleines après la moisson.

mésus

Quand les usagers abusaient, mésusaient de leurs droits en forêt, que ce soit dans les bois du roi, de l’abbé de Molesme ou encore dans la plaine de Foolz, les seigneurs propriétaires en appelaient à la Table de Marbre.

météorologie

Voir : arbre - sainte Catherine - Chandeleur - crapaud - draine - gel - grenouille - lune - moucherons - neige - Noël - orage - pin.mar - pluie - pompiers - quilles - Rameaux - Rogations.

Meunier Hippolyte

Il remplace le curé Degand en 1865 et connaît une époque faste pour la foi religieuse, celle de la reconstruction du presbytère, celle de la prospérité de la chapelle sainte Geneviève dite la « Sainte, » celle de l’installation de 3 cloches au clocher de l’église.

Il est nommé curé d’Essoyes en 1890.

Grâce à lui nous connaissons mieux l’histoire de cette époque. Il a, entre autres, répondu à un questionnaire sur la guerre de 1870.

sœur Michel

Voir : Moreau Eugénie.

saint Michel

Il est représenté sur un tableau fixé sur la cloison qui sépare l’intérieur de l’église de la tour du clocher.

Voir : cordon de st Michel.

Michelet le Noble

1473 - Michelet le Noble, escuyer, demeurant à Rumilly-lés-Vosdes, vivant noblement, se présente en personne… et promet de servir luy deuxième et deux chevaux armé de cuirasse, salade (casque pointu à couvre-nuque) gantelets et dague et demi-lance.

Ce Michelet le Noble vivait au château de la Motte.

midi

Quand sonnaient en même temps midi et l’élévation de la messe dominicale, on appréhendait un décès dans les 8 jours qui suivaient

Milési Jean-Louis

Il est nommé maire en 1975. Il succède à Jean Daunay dont il était le premier adjoint.

Milési Pierre

Membre des FFI, il été tué au combat le 23 août 1944 à Bray-sur-Seine.

miséricorde

Sous chacun des sièges des stalles du chœur, se trouve une sorte de saillie de bois plein qui permettait aux occupants de ces stalles de rester debout sans fatiguer. Il suffisait pour cela, de relever le siège de façon à pouvoir prendre appui sur la miséricorde.

Mitantier Denis

Il est signalé propriétaire de Chaussepierre en l’an VI. Le 15 thermidor an VII, son fils Bernard est exempté du service militaire armé.

mixité

Voir : gémination.

allée des Moines

Elle unissait le chemin de Saint-Parres et le premier de Chappes. De cette allée partait la ruelle Pion qui conduisait au manoir. Toutes deux ont été cédées en 1850 à M. Labille.

C’est de cette allée que Fichot a croqué ensemble, le manoir et l’église.

moisson

 - On partait avant le jour, dès 4 heures et on ne revenait que lorsque le soleil était couché. On nous apportait la soupe à 7 h ½ et, le midi, nous mangions souvent des haricots arrosés d’eau ou de cidre.

Nous étions payés en blé, trois ou quatre boisseaux de l’arpent. Mais attention, seul le père était payé, en fonction de ce que fauchaient avec lui la mère et les enfants.

 - Vers 1900, deux faucheurs et un enfant pouvaient couper un demi arpent dans leur journée.

Voir : Noble.

1711  Décès d’Edmée Merle du diocèse de Langres : morte en revenant de moisson.

1752  Naissance de Jean fils de Hyppolite Charnot manouvrier de Balnot-le-Crot, se trouvant ici pour la moisson.

abbaye de Molesme

C’est à l’abbaye de Molesme que le comte de Champagne fait don, en 1101, de la moitié puis en 1104, de la totalité de sa terre de Rumilly.

En 1250, un accord intervient entre Christophe abbé de Molesme et Thibaut IV, comte de Champagne et les revenus de la seigneurie sont partagés par moitié entre le comte et l’abbé, à charge pour le comte de prendre la garde du domaine dans son entier.

Moncelle Angèle

Angèle Moncelle, 22 ans, est la première institutrice laïque ayant exercé à Rumilly. Elle s’installe en 1883 dans la propriété Lutel récemment louée par la commune. Elle ne restera que deux ans à Rumilly.

François de Montmorency

Cet abbé de Molesme a financé en 1634, la restauration du grand vitrail situé au-dessus du retable. Cette verrière avait été gravement endommagée par un ouragan.

marquis de Montmort

Il achète en 1760 la terre de Vaux et reprend la lutte contre les usagers de la plaine de Foolz. Le Conseil d’état lui donne tort en 1787.

monument aux morts

De nombreux Rumillions sont tombés au champ d’honneur au cours de la guerre de 1914-1918. Le monument inauguré en 1921 témoigne de leur sacrifice. Il comporte 26 noms de soldats tués pendant cette période. S’y ajoutent les noms de deux résistants des années 1943,44 eux aussi morts pour la France.

Face ouest. 1914 - Carré Lucien, Raby Arthur, Saget Charles ; 1915 - Oberlé René, Bazin Lucien, Bazin Edmond, Guilleminot Robert, Sourdat André, Mosnier Georges, Goussard Eugène ; 1916 - Prudhomme Jules, Girardin Camille.

Face est. 1916 - Gauthier Jules, Schwartz Gabriel, Bavois Maurice,

Pidansat Marius ; 1917 - Lallemand Paul, Vuibert Henri, Raby Henri, Maignot Marcel, Dupont Anatole ; 1918 - Philbert Alexandre, Carré Alfred, Collot André.

Face nord. 1916 - Schwartz Georges ; 1921 - Babouot Eugène ; 1939-1944 - Milési Pierre - Mothré François.

Ce monument a été conçu par Ménétrier, sculpteur à Châtillon.

monuments historiques

Les deux édifices de notre commune classés parmi les monuments historiques l’ont été :

 - l’église en 1840

 - le manoir en 1903.

Dans l’église, plusieurs « objets » ont, eux aussi, été classés M.H. (retable, verrières, statues, troncs, calice…)

Moreau Eugénie

Elle arrive à Rumilly en décembre 1872 pour « aider » la sœur Dosithée Herbert dont le conseil municipal dit qu’elle n’est pas capable d’éduquer convenablement les filles qui lui sont confiées. Elle la seconde pendant 2 ans avant de continuer seule jusqu’en 1876.

Sœur Michel est son nom en religion.

Morée Françoise et Nicole

En 1666, Françoise et Nicole Morée font don d’une maison sise au Cortin de la Grange.

Les locataires la laissent se dégrader. Les paroissiens s’émeuvent de la situation et demandent à l’évêque l’autorisation d’y installer le maître d’école.

Ce projet est abandonné ; le curé Henrion rachète la propriété et y loge Thomasse Legras qui s’occupe de l’instruction des filles.

mort-bois

Bois de peu de valeur. Tout ce qui croît mais ne peut devenir bois d’œuvre.

En 1850, les habitants de Rumilly sont autorisés à prélever en forêt : mort-bois comme charme, épine et autre bois ne portant ni fruit ni paissons.

Mothré Henri

En 1924, Henri Mothré et son épouse prennent en charge les deux écoles de garçons et de filles. En 1939, les deux écoles sont géminées ; Henri Mothré accueille les grands au manoir et son épouse garde les petits dans l’ancienne mairie-école.

L’un et l’autre auront exercé pendant 17 ans à Rumilly, à l’exception d’Henri Mothré qui, en 1927, a dû s’en aller faire classe à Saint-Parres parce qu’à Rumilly, cette année-là, le nombre d’élèves avait considérablement diminué.

Mothré François

Résistant FTP, fils de Henri Mothré et de Madame, il a été arrêté le 3 octobre 1943 et fusillé à Creney le 22 février 1944. Une plaque apposée sur l’ancienne maison d’école le rappelle à la mémoire de nos concitoyens.

motopompe

Voir : pompe à incendie.

château de la Motte

C’est le nom du château situé à l’entrée du village, à droite, venant de Saint-Parres.

En 1763  - environné tout alentour de fossés… à la face de laquelle maison, du côté de l’orient se présente un pont-levis au-dessus duquel est bâtie une espèce de galerie en l’air…

en entrant à gauche, est un grand corps de logis dont le premier étage d’en bas est tout bâti de pierre, le second au-dessus de bois debout, le tout couvert de tuiles en pavillons.

 aux deux coins duquel corps de logis du côté du dehors sont deux petites tourelles l’une ronde l’autre carrée, couvertes d’ardoises.

Les propriétaires de la Motte-Rumilly ont été, entre autres, les Degand, Paillot, Sourdat, Vachette. Actuellement les Bean.

moucherons

Quand les moucherons « scient de long » c’est-à-dire volent alternativement et sans discontinuer, de bas en haut et de haut en bas, on affirme que le temps va changer.

mouchettes

Elles ont la forme de ciseaux dont l’une des lames forme réceptacle. Elles servaient à « moucher » la chandelle c’est-à-dire à couper l’extrémité charbonneuse de la mèche qui fumait et gênait la combustion.

Le porte mouchettes était le plateau sur lequel on posait les mouchettes.

17567 - une mouchette et porte-mouchette de cuivre.

Mouchot Jean

Il acquiert le fief de la Motte, saisi sur Claude, Pierre et Nicolas Dare.

moule à beurre

Un moule à beurre était un ustensile, parfois de grès mais le plus souvent en bois, en deux parties, dans lequel on donnait forme au beurre.

Le couvercle en était sculpté de façon à laisser sur la motte une empreinte qui identifiait le producteur.

moulins

Le château de la Motte, en 1627, possède son moulin attenant aux chaussées et fossés de ladite Mothe.

Les deux moulins hérités des moines de Molesme, construits sur la fausse rivière sont, d’une part le moulin du Bas déjà en ruines quand il fut démoli en 1962 et d’autre part le moulin du Haut. L’un et l’autre ont connu des meuniers qui s’y sont succédés. Vers 1850, le taillandier Saget s’est installé dans le moulin du Haut, en a changé la roue à aubes et, aux meules à grain, a ajouté une forge.

moustache

Il était interdit au marguillier, en 1865, de porter la moustache. Pas même une mouche.

ruelle du Moutier

En 1756 Claude Paupe fait donation de 5 cordes de terre situées devant l’église et cimetière tenant… du septentrion à la ruelle du Moutier. Cette ruelle « de l’église » est citée ainsi dans l’état de section de l’an VI, section F, qui descend la ruelle du Moutier, prend les maisons de la Gravière à droite, va au hameau du Long du Bois, monte la voie Bonne Âme jusqu’à la forêt, suit le fossé de la forêt, revient à Rumilly par le Fournet.

moutons

On en comptait 325 à Rumilly en 1866 et 1039 en 1892.

mur de l’ancien cimetière

Le mur, au nord de l’église qui borde la route de Chaource a remplacé en 1776, la haie qui limitait le cimetière sur la grand-rue depuis les écuries du presbytère jusqu’au confluent le la voie Bonne Âme.

myrtilles

On peut trouver des myrtilles en forêt de Rumilly. Il en existe une tache dans la coupe n° 10.

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